Au
XIXème siècle, les jeux de hasard – en dehors des paris liés aux courses ou aux
combats d’animaux et des stands des fêtes foraines – consistaient parfois en un
camelot brandissant une roue artisanale, en haut d’un mat, et la lançant quand suffisamment
de parieurs avaient choisi leur numéro.
Par
ailleurs, les joueurs de bonneteau faisaient déjà de bonnes affaires, manipulant
leurs cartes, avec adresse pour tromper les parieurs.

Le bonneteau est l'une des plus anciennes escroqueries pratiquées de nos jours, puisque des procès-verbaux remontant au quinzième siècle en décrivent déjà des variantes.
Il
pouvait être joué avec des images de saints, au lieu de cartes à jouer, on se
servait parfois de quatre cartes au lieu de trois, mais le procédé s'est
toujours déroulé suivant la même logique : le manipulateur montre une carte
parmi les trois, par exemple l'as de carreau, que le joueur est censé repérer
et désigner une fois qu'elle a été retournée et mêlée aux autres cartes sur la
table - qui était en fait souvent un parapluie, et de nos jours, un simple
carton.

Le dénouement n'a pas varié le moins du monde au fil des siècles : le parieur perd toujours son argent.
Sources –Petits Métiers des villes Petits Métiers des Champs – Fabienne Reboul Scherrer Editions France Loisirs - L’Almanach comique, pittoresque, drolatique, critique et charivarique pour l'année 1887, publié à Paris.
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