Quand
il n’existait encore ni ascenseur, ni eau courante, ni salle de bains, le livreur
de bains, employé du marchand de bains, montait une baignoire vide, puis des
tonneaux d’eau chaude, sous les regards narquois et les quolibets des badauds,
qui s’attroupaient autour de sa carriole.
Il
attendait que son étrange client obsédé d’hygiène eût achevé ses ablutions puis
redescendait le matériel.
Au
XIXème siècle, le bain restait une pratique exceptionnelle, à caractère
largement thérapeutique, souvent ordonnée par le médecin.
Pousser
le désir de propreté jusqu’à en prendre régulièrement paraissait à la plupart
des contemporains non seulement absurde, mais suspect.
Ce
souci désignait les femmes entretenues, les jeunes gens efféminés…

La
multiplication des établissements de bains publics avant l’arrivée de l’eau
courante, permit, tardivement, une évolution de ces habitudes.
Sources
–Petits Métiers des villes Petits Métiers des Champs – Fabienne Reboul Scherrer
Editions France Loisirs -
Encore un métier insoupçonné ! 😄
RépondreSupprimerEt oui !
SupprimerAu plaisir
Découverte d'un métier !
RépondreSupprimerEncore d'autres dans les jours à venir !
SupprimerToujours très intéressant ces vieux métiers!
RépondreSupprimermerci ! au plaisir !
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