Un métier qui ne manquait pas de piquant
Dans les années 1910, ils furent quelques-uns en
France à être immortalisés par les photographes et les éditeurs de cartes
postales. On mettait en avant leur bravoure, leur courage ou le nombre de vipères
qu'ils avaient pu tuer, eux, qui à chaque sortie risquaient leur vie en
charmant les vipères contre une prime de 25 centimes par tête.
Aujourd'hui, ils sont encore quelques-uns à pouvoir témoigner de ce métier, quelque peu curieux, qu'ils ont pratiqué jusque dans les années 70-80.
Aujourd'hui, ils sont encore quelques-uns à pouvoir témoigner de ce métier, quelque peu curieux, qu'ils ont pratiqué jusque dans les années 70-80.
La chasse aux vipères était probablement une activité complémentaire à la
profession du sympathique Chapitois. Muni de sa fouëne, il traquait les
reptiles pendant les journées chaudes. Il vendait le produit de sa chasse au
pharmacien du village ou du canton.
La vipère était utilisée depuis l’antiquité
pour ses vertus fortifiantes, puis pour la fabrication du sérum anti venimeux.
Il existe plusieurs raisons de chasser la vipère. Certains le faisaient par
plaisir, d'autres par nécessité économique.
Le venin de cet animal est très toxique, tue encore aujourd'hui une à cinq personnes par an pour mille morsures estimées et une centaine d'hospitalisations. La vipère fut donc chassée autrefois pour son venin, les animaux étaient envoyés par caissons spéciaux à l'institut Pasteur de Paris qui s'en servait pour la fabrication de sérums.
La chasse permettait à la fois de se débarrasser d'animaux dangereux et dans le même temps de soigner les personnes victimes de morsures à partir du venin récolté.
Au XVIème et XVIIème siècle, on chassait la vipère du Poitou afin de fabriquer la thériaque, une préparation à base de miel et de vipère qui était employée contre la morsure de serpent. Aujourd'hui, les anti-venins sont fabriqués à partir de produits de synthèse, le métier de chasseur de vipères a donc disparu
Le venin de cet animal est très toxique, tue encore aujourd'hui une à cinq personnes par an pour mille morsures estimées et une centaine d'hospitalisations. La vipère fut donc chassée autrefois pour son venin, les animaux étaient envoyés par caissons spéciaux à l'institut Pasteur de Paris qui s'en servait pour la fabrication de sérums.
La chasse permettait à la fois de se débarrasser d'animaux dangereux et dans le même temps de soigner les personnes victimes de morsures à partir du venin récolté.
Au XVIème et XVIIème siècle, on chassait la vipère du Poitou afin de fabriquer la thériaque, une préparation à base de miel et de vipère qui était employée contre la morsure de serpent. Aujourd'hui, les anti-venins sont fabriqués à partir de produits de synthèse, le métier de chasseur de vipères a donc disparu
Sources textes et photos – « Bretagne
Insolite au début du siècle » par Marie-France Motrot Editions
« L’Ancre Marine ».
Très intéressant comme toujours !
RépondreSupprimerMerci, c'est un plaisir de partager !
SupprimerDommage, encore un métier disparu. Belle description.
RépondreSupprimerIl en existe encore quelques uns. Nous avons fait appel à l'un d'eux il y a deux ans, car il y avait une bestiole rampante sur notre seuil de porte. Heureusement ce n'était qu'une couleuvre !
SupprimerLa dernière personne sur la photo est de ma famille !
RépondreSupprimerPhoto trouvée dans le livre "Bretagne Insolite au début du siècle » par Marie-France Motrot Editions « L’Ancre Marine ».
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