#GENEATHEME - 1 Jour 1 Poilu
#GENEATHEME – 1 Jour 1 Poilu
J’ai choisi pour ce mois de Novembre,
d’écrire sur « 1 Jour 1 poilu », et plus précisément sur les sonneurs
bretons pendant la première guerre mondiale.
Vous retrouverez en fin d’article, cinq sonneurs d’aujourd’hui,
habillés en Poilus, le 11 novembre jour de la Commémoration pour rendre hommage
aux Poilus morts pour la France.
**************
Pendant la première guerre
mondiale, les Bretons se mettent en tête d’offrir à leurs compatriotes, partis
se battre dans les tranchées, des binious et des bombardes pour chasser
« le mal du pays », et raviver leur ardeur au combat.
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C’est un succès ; 22
bombardes et binious sont commandés ! On adresse les instruments au hasard
des demandes aux 62è, 262è et 248è RI et aux 73è et 88 RIT.
Témoignage du sous-lieutenant
Escande, écrit le 27 avril 1915 :
"Ils sont arrivés hier matin ……. Ouvrir le colis, appeler les
joueurs de la compagnie, monter le biniou et la bombarde, essayer les anches,
fut l’affaire de quelques minutes"
"Bientôt, nos bardes essayent leurs instruments et se mettent
d’accord. Mais le bruit de son arrivée s’est vite répandu et les premiers sons
entendus au loin ont vite convaincu les plus incrédules."
"Devant la salle où les
joueurs essaient leurs instruments, la compagnie s’est bientôt rassemblée."
"Ah, je vous assure qu’il est inutile de faire la chasse aux
retardataires, comme lorsqu’il s’agit d’une corvée ! Tout le monde est là,
ceux de Pontivy, et ceux de Camors, les gars d’Hennebont à côté de ceux d’Etel,
ou d’Auray, tout le monde est là, prêtant l’oreille, un sourire aux lèvres, les
yeux brillants de plaisir, retrouvant à la fois leur jeunesse et leur pays
évoqués par les sons de ces instruments."
"Devant cet auditoire, les joueurs se font un peu prier ; il y a
si longtemps qu’ils n’ont pas touché un biniou ou une bombarde, et les bons
joueurs sont rares. Mais le public sera indulgent. D’ailleurs, voici les
maitres sonneurs ; Aupied de Pontivy, Jarno de Pluvigner.
"Sous leurs doigts agiles, biniou et bombarde mêlent leurs
trilles. Quel plaisir d’entendre les vieux airs bretons !"
"Ils sont là, les fils d’Armor, écoutant les mélodies de leur
pays, et je surprends quelques yeux humides ; ils sont tous là, non
seulement les poilus de la 8ème, mais ceux des autres compagnies, et
bientôt la moitié du bataillon se rassemble dans la rue ; Ah ! Les
jolis airs qu’ils sonnent ! …."
"Allons les gars, en place
pour la ridée ! Parmi les curieux, des couples se forment ; les
artilleurs béarnais et de rares civils ; quelques femmes et quelques
enfants regardent curieusement les vieilles danses bretonnes."
"Mais on réclame le biniou ailleurs.
Et nos sonneurs font le tour du village, s’arrêtant devant le cantonnement de
chaque compagnie. Ah ! Je vous assure qu’ils eurent un franc succès, nos
joueurs bretons et leurs instruments. Les soldats en oublièrent leurs fatigues,
les cuisiniers laissèrent brûler leur ragoût et la soupe fut retardée d’une
demi-heure."
"Le soir, c’est encore le biniou qui donna le signal du départ
pour les tranchées"
Lettre publiée par le Nouvelliste Breton – 6 juin 1915
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***************
Cent ans après, le 11 Novembre 2014, dans la petite commune de BOUAYE
(en Loire Atlantique), cinq sonneurs d'aujourd'hui se retrouvent habillés
en Poilus pour rendre hommage aux cinquante-deux
jeunes Boscéens (habitants de BOUAYE en Loire Atlantique) qui ne reviendront
pas, ainsi qu'à tous les Poilus morts pour la France.
Pour la Commune de BOUAYE, ils représentent 3, 5 % de la population, qui compte alors 1 389 habitants, sans oublier ceux qui reviennent blessés.
Pour la Commune de BOUAYE, ils représentent 3, 5 % de la population, qui compte alors 1 389 habitants, sans oublier ceux qui reviennent blessés.
« La Prière des Tranchées »
Les blés sont déjà hauts,
dans les sillons de France, L'été les a dorés, l'été les a mûris.
La moisson sera-t-elle aussi belle qu'on pense ? Est-ce assez de grandeur, d'héroïsme et de cris ?
La moisson sera-t-elle aussi belle qu'on pense ? Est-ce assez de grandeur, d'héroïsme et de cris ?
Seigneur, nous n'avons pas
dans l'abandon des larmes. Oublié votre gloire et trahi votre nom.
Nous n'avons pas douté du retour de vos armes. Le jour va-t-il sonner des résurrections ?
Notre espoir s'élevait quand nous étions à terre. Nous n'étions que son ombre et nous étions sans voix.
Seul il tendait vers Vous la foi de nos prières, Mais nous voici levés, Seigneur, tous à la fois.
Nous n'avons pas douté du retour de vos armes. Le jour va-t-il sonner des résurrections ?
Notre espoir s'élevait quand nous étions à terre. Nous n'étions que son ombre et nous étions sans voix.
Seul il tendait vers Vous la foi de nos prières, Mais nous voici levés, Seigneur, tous à la fois.
Les blés jaunes sont hauts
entre les forêts vertes. La France attend debout le prix de ses douleurs.
Aux moissons de demain les granges sont ouvertes. Le Jour va-t-il sonner des guérisons, Seigneur ?
Aux moissons de demain les granges sont ouvertes. Le Jour va-t-il sonner des guérisons, Seigneur ?
Seigneur, le fruit est
lourd qui fait ployer la branche.L’odeur du verger clos
promet des jours heureux.
Sous l'opulent fardeau l'arbre geint et se penche, Et la récolte est proche, et le désir nombreux.
Sous l'opulent fardeau l'arbre geint et se penche, Et la récolte est proche, et le désir nombreux.
Tant de sang abreuva le
champ de la Patrie. Tant de sang accordé pour un immense éveil,
Que chaque fruit de l'arbre en sa pulpe mûrie Mêle un goût d'héroïsme à son goût de soleil.
Que chaque fruit de l'arbre en sa pulpe mûrie Mêle un goût d'héroïsme à son goût de soleil.
Jadis nous n'avions rien
que nos paisibles roses. Le jardin regrettait de n'être qu'un jardin.
Mais le voici grandi sous les métamorphoses, Tragique de porter l'orgueil de nos destins.
Le fruit est lourd, Seigneur, l'après-midi sommeille. Nous n'avons épargné ni l'effort ni l'espoir.
Souffrez que le fruit tombe au creux de nos corbeilles Et que nous rentrions, joyeux, avant le soir.
Mais le voici grandi sous les métamorphoses, Tragique de porter l'orgueil de nos destins.
Le fruit est lourd, Seigneur, l'après-midi sommeille. Nous n'avons épargné ni l'effort ni l'espoir.
Souffrez que le fruit tombe au creux de nos corbeilles Et que nous rentrions, joyeux, avant le soir.
Le soir tombe, semblable
au-dessus des deux lignes Semblable de tendresse et de rédemption.
Encore un jour passé que nous abandonnons Pour mieux aimer demain dont l'espoir nous fait signe.
Encore un jour passé que nous abandonnons Pour mieux aimer demain dont l'espoir nous fait signe.
Le soir tombe, Seigneur.
Sous sa feinte douceur. Que cache-t-il, tendant la trame de son ombre ?
Quel invisible doigt parmi nos rangs dénombre. Ceux dont le dernier jour sera ce jour qui meurt ?
Quels d'entre nous verront le prochain crépuscule ? Quels verront la Victoire et l'ultime combat ?
Notre désir grandit, s'exalte, se débat, Et, douloureux se tend vers le but qui recule.
Sans la flamme, Seigneur, les flambeaux ne sont rien. Nous sommes les flambeaux et vous êtes la flamme.
Pour l'orgueil de nos cœurs, pour la foi de nos âmes, Seigneur, accordez-nous notre espoir quotidien.
Seigneur, vous n'avez pas exaucé nos prières. Voici les ciels de brume et d'immobilité !
Chaque jour alourdit le poids de nos misères Et nous doutons parfois, Seigneur, de la clarté.
Où sont les fruits promis, les moissons et les roses ? L'hiver a poignardé la gloire du jardin.
Aux espoirs abolis les granges se sont closes Et le vol des corbeaux insulte à nos destins.
Pitié mon Dieu, pitié pour tous ceux qui fléchissent, Pour tous ceux qui n'ont plus la foi qu'il faut avoir.
Plus pur est dans le cœur l'état du sacrifice Quand il ne s'est nourri qu'aux flambeaux du devoir.
D'autres heures naîtront, plus belles et meilleures. La Victoire luira sur le dernier combat.
Seigneur, faites que ceux qui connaîtront ces heures Se souviennent de ceux qui ne reviendront pas.
Quel invisible doigt parmi nos rangs dénombre. Ceux dont le dernier jour sera ce jour qui meurt ?
Quels d'entre nous verront le prochain crépuscule ? Quels verront la Victoire et l'ultime combat ?
Notre désir grandit, s'exalte, se débat, Et, douloureux se tend vers le but qui recule.
Sans la flamme, Seigneur, les flambeaux ne sont rien. Nous sommes les flambeaux et vous êtes la flamme.
Pour l'orgueil de nos cœurs, pour la foi de nos âmes, Seigneur, accordez-nous notre espoir quotidien.
Seigneur, vous n'avez pas exaucé nos prières. Voici les ciels de brume et d'immobilité !
Chaque jour alourdit le poids de nos misères Et nous doutons parfois, Seigneur, de la clarté.
Où sont les fruits promis, les moissons et les roses ? L'hiver a poignardé la gloire du jardin.
Aux espoirs abolis les granges se sont closes Et le vol des corbeaux insulte à nos destins.
Pitié mon Dieu, pitié pour tous ceux qui fléchissent, Pour tous ceux qui n'ont plus la foi qu'il faut avoir.
Plus pur est dans le cœur l'état du sacrifice Quand il ne s'est nourri qu'aux flambeaux du devoir.
D'autres heures naîtront, plus belles et meilleures. La Victoire luira sur le dernier combat.
Seigneur, faites que ceux qui connaîtront ces heures Se souviennent de ceux qui ne reviendront pas.
Sylvain ROYÉ
(1891-1916)
Ce poème publié autrefois
par Paul Galland dans son "Histoire de la Grande Guerre
14-18" (Ed. Durassié & Cie 1974, pp. 248-249). La notice introductive,
dans le livre de P Galland nous rappelle que Sylvain ROYÉ était breton.
Le 1er août 1914, les
cloches carillonnent pour annoncer la mobilisation générale. Les hommes
quittent leurs familles pour rejoindre leur régiment. C'est le début d'une
guerre qui laissera des traces, sur le front et à l'arrière.
Depuis
plus d'un an, le travail de mémoire a commencé, coordonné par la municipalité,
qui associe l'union des anciens combattants, le lycée d'Orbigny et
l'association Bouaye histoire. Tous se penchent sur cette période à travers les
archives municipales, départementales et sur le site de l'armée. L'histoire se
découvre ainsi par pans entiers.
Ce
travail de recherche sera mis en valeur lors d'une exposition de onze panneaux,
salle du conseil municipal. C'est le fruit du travail des lycéens et
professeurs d'histoire-géographie. À côté des panneaux, « Bouaye histoire »
présente des documents originaux, relatifs à cette période, comme des extraits
de la correspondance de Pierre Petit, ou encore des extraits d'archives
colorées du cantonnement qui s'installera à Bouaye. Car deux régiments
resteront sur la commune durant tout le conflit, et les soldats auront des
cibles sur le lac. Ils creuseront même des tranchées dans les marais voisins.
La
vie du bourg est chamboulée. Les maisons sont réquisitionnées pour loger le 91e régiment
d'infanterie et le 45e territorial. La salle Jacqueline-Auriol
est construite et sert de foyer pour un détachement en lien avec la station de
Basse-Lande, à Brains. Dans cette salle, deux diaporamas seront projetés. Le
premier, réalisé par Raphaël Ligtenberg, retrace le parcours d'un poilu
australien, et le second complète l'exposition des lycéens autour de destins
singuliers de Boscéens.
Cette exposition est visible à
BOUAYE jusqu'au 30 novembre.
Pour en savoir plus :
-Patrick Malrieu, Binious
Militaires, Musique Bretonne,
- Ouvrage Collectif, Musique Bretonne Histoire des sonneurs
de tradition, éditions ArMen,
- Étienne Le Grand, Un regard breton dans la Grand Guerre,
Cahiers d’Arkae n°10,
- Jean Pascal Soudagne, Les
Bretons dans la guerre de 14-18, Ouest-France,
- Didier Guyvarc’h & Yann
Lagadec, Les Bretons et la
Grande Guerre :
Sources
Musique Bretonne – Musikebreiz https://musikebreizh.wordpress.com ; Histoire des
Sonneurs de Tradition – Le Chasse Marée – Armen
Extrait du site de la commune de Bouaye « Bouaye
commémore les poilus de 14-18 »
Photos personnelles concernant la
commémoration du 11 Novembre 2014
#GENEATHEME - LE MOIS DE LA PHOTO
#GENEATHEME – Le Mois
de la Photo
Pour ce mois
d’Octobre, j’ai choisi le thème de la photo.
Je ne vais pas vous présenter une
seule photo, mais plutôt sept.
En effet, il s’agit des mariages
de 8 des 11 enfants de Samuel RICHARD et Rose AUVINET mes arrières
grands-parents maternels, réalisés entre 1919 et 1933.
Elle est alors âgée de 23 ans.
On peut voir sur la photographie,
qu’il s’agit d’un mariage double. Le couple qui nous intéresse est
celui de gauche en regardant la photo.
Les mariés ainsi que les invités sont
habillés de couleur sombre, la robe de la mariée est assez longue,
La majorité des femmes portent
une coiffe à l’exception des mariées qui semblent porter une couronne de
fleurs.
Tout ce beau monde arbore une
fleur à la
boutonnière. Les bouquets des mariées sont portés par les femmes à l’arrière (peut-être les témoins
des mariées)
On retrouve mes arrières
grands-parents en haut à gauche.
Cécile RICHARD (Cinquième enfant)
née à la
BOISSIERE DE MONTAIGU le 30 juin 1901, se marie avec SOULARD
Louis (né à 1895). Elle est âgée de 20 ans.
Là aussi un mariage double – le
couple qui nous intéresse est encore à gauche en regardant la photo
La robe de mariée est un peu plus
courte, laissant voir les chevilles, toujours de couleur sombre, mais avec une dentelle blanche.
La mariée porte un voile blanc
sur la tête rehaussée d’une couronne de fleur, ainsi que des gants blancs, et
une fleur à la boutonnière, mais semble t-il pas de bouquet de fleurs.
Seule une poignée de femmes (les
plus âgées) portent la coiffe traditionnelle.
On retrouve mes arrières
grands-parents à la droite du marié assis derrière les enfants.
La noce semble un peu plus
nombreuse que pour Rose.
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Cette fois-ci il s’agit d’un
mariage triple.
Le couple qui nous intéresse est
celui de droite en regardant la photo.
On retrouve mes arrières
grands-parents assis à droite de la mariée.
Celle-ci a également une robe sombre, différente de celle de sa sœur Cécile mariée quelques mois plus tôt. Elle porte un voile et des
gants blancs, mais là non plus pas de bouquet de fleurs.

Samuel RICHARD, le troisième enfant et
l’ainé des garçons, né à LA BOISSIERE DE MONTAIGU le 3 décembre 1898, épouse
le 10 novembre 1925 LIMOUISIN Augustine née en 1902.
Il est âgé de 27 ans.
Cette fois-ci un seul mariage, et
la mariée est en blanc, et la robe dégage aussi les chevilles. Le marié a revêtu un costume sombre, avec une fleur à la boutonnière, chapeau et gants blancs.
On retrouve toujours mes arrières
grands-parents à la droite du marié assis au premier rang
Les femmes âgées portent toujours
la coiffe, et les femmes plus jeunes semblent être coiffées et habillées à la
mode des années 20
On peut voir un violoniste sur la
photo.

Sa sœur Marthe RICHARD (sixième
enfant) née à LA BOISSIERE DE
MONTAIGU le 25 mars 1903 épouse GUERIN Barthélémy né en 1896)
(couple de gauche en regardant la photo de la noce)
Cette fois-ci il s’agit d’un
mariage double mais avec le frère et la sœur.
Ils se sont mariés tous deux le 8
juin 1926, Marcel est âgé de 26 ans et Marthe de 23 ans.
Les deux mariées sont en blanc,
elles semblent revêtir le même style de robe. Le voile parait plus long que les
précédents mariages vus plus haut.
On retrouve mes arrières
grands-parents assis à droite du couple Marcel/Marie, ainsi que le violoniste
en haut à droite.
Louis RICHARD (septième enfant)
né à la BOISSIERE DE
MONTAIGU le 31 décembre 1906 épouse DAVID Thérèse (née en
1911) le 10 février 1931.
Louis est âgé de 25 ans.
Il s’agit de mes
grands-parents !
Les femmes âgées (beaucoup moins nombreuses) portent encore
leurs coiffes traditionnelles.
Ma grand-mère est en robe blanche laissant voir les chevilles, une coiffe avec un voile, mon grand-père est en costume et nœud papillon noir.
Les jeunes gens semblent être
habillés à la mode des années 30, avec quelques cols de fourrure pour certaines
des jeunes femmes.
On retrouve le violoniste, et des
amateurs de vins !
Mes arrières grands-parents se
situent à droite du marié assis au premier rang.
Isabelle RICHARD (neuvième enfant) née à LA BOISSIERE DE MONTAIGU le 31 décembre 1911 se marie le 30 mai 1933 à LEBRETON Auguste né en 1908.
Elle est âgée de 22 ans.
Elle est âgée de 22 ans.
Elle se marie elle aussi en blanc, la robe est plus longue que pour ma Grand-Mère. Le voile semble également plus long.
La mariée porte un bouquet de fleurs.
On retrouve encore mes arrières grands-parents à la gauche de la mariée assis au premier rang, ainsi que le joueur de violon.
Les femmes ainsi que les enfants sont tous chapeautées.
Sur les onze enfants qu'ont eu mes arrières grands-parents, huit se sont mariés, deux, Lucienne et Alice sont devenues bonnes sœurs, et Georges est resté célibataire.
Les deux garçons, Samuel et Marcel, se sont mariés après 25 ans, et les filles entre 20 et 25 ans.
LE PAYS DE RETZ et PORT SAINT PERE, Berceau de mes Ancêtres AVERTY
LE PAYS DE RETZ et PORT SAINT PERE,
Berceau de mes Ancêtres AVERTY
Le pays de Retz,
anciennement pays de Rais, Rays, Raiz), est un territoire
s'étendant au sud-ouest du département de la Loire-Atlantique.
Il fait partie des pays traditionnels de la Bretagne
d'Ancien Régime, érigé en baronnie puis en duché. Ses capitales successives ont
été Rezé, puis Pornic et enfin Machecoul à partir de
1581.
Pays de Retz se dit Paeï de Rais ou Paeï
de Raezaé en gallo et en poitevin, et Bro Raez en breton. Ses habitants
sont appelés les Paydrets et les Paydrètes
Le pays de Retz a été entre autres l'un des
principaux fiefs de Gilles de Retz, compagnon d'armes de Jeanne d'Arc et maréchal
de France, dont l'histoire a surtout retenu les crimes et débauches.
Bordé à l'ouest par l'océan Atlantique avec la baie
de Bourgneuf, il l'est au sud par le Marais breton et la Vendée, au nord par la
Loire, et à l'est par le lac de Grand-Lieu et une limite approximative passant
par Rezé, Pont-Saint-Martin, La Chevrolière, Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, Saint-Colomban,
La Limouzinière, Corcoué-sur-Logne et Legé.
Avant la Révolution et la création des départements,
le pays de Retz, dont les frontières ont souvent varié, a compris également les
communes vendéennes suivantes (communes des Marches Bretagne-Poitou) :
Bois-de-Céné,
Bouin,
Grand'Landes,
La
Garnache,
Saint-Étienne-du-Bois.





Drapeau
historique [bannière armoriée du pays de Retz : « Croix de
sable sur fond d'or ».
La bannière armoriée du pays de Retz date de 1251. Elle présente les couleurs héraldiques du
blason déjà existant des premiers seigneurs de Retz : croix de sable
sur fond d'or. Ces armoiries ont été confirmées en 1696 et plusieurs fois
jusqu'à nos jours.
Cette bannière est l'un des plus vieux drapeaux
de France. Les sociétés historiques, culturelles et économiques du pays reprennent
habituellement ces armes et ce drapeau.

Blasonnement : « D'hermine à la croix
de sable, le premier canton changé pour or à la croix de sable ».
Port-Saint-Père
est une commune de l'Ouest de la France
dans le département de La
Loire Atlantique, région des Pays de La Loire
Ses habitants s’appellent les Port-Saint-Périns
et les Port-Saint-Pérines
Le nom de Port-Saint-Père est attesté sous la forme latinisée Portus
Sancti Petri « Port de Saint Pierre ».

Port-Saint-Père possède un nom en gallo, la langue d’oil locale : Port-Saent-Pèrr
(écriture ELG)
La commune fait partie de la Bretagne
historique, dans le pays traditionnel du Pays de Retz et dans le pays
historique du Pays Nantais
A la fin de la seconde
guerre mondiale, à cause de l’existence
de la poche de Saint Nazaire, l’occupation allemande se prolongea à
Port-Saint-Père comme sur l'ensemble des localités voisines de l'estuaire
durant 9 mois de plus (d'août 1944 au 11 mai
1945) la reddition effective de la poche intervenant 3 jours
après la capitulation de l’Allemagne.
Sources wikipédia.
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