Usant d’un vocabulaire
macabre, le réveilleur qui subsista longtemps dans certaines provinces,
parcourait les rues de nuit, selon Littré « en annonçant les heures et en
criant
« Réveillez-vous, gens qui dormez ! Priez Dieu pour les
trépassés ! »
Les fonctions du sonneur journalier, dit aussi « clocheux, carillonneur, sacriste ou sacristain », s’apparentaient en partie à celles du réveilleur.
Ses devoirs variaient selon les paroisses, mais comprenaient la sonnerie des cloches, pour les offices et aux trois angélus, celui du matin, celui de midi, et celui du soir.
Ces trois sonneries,
entendues de loin, donnaient le signal du commencement ou de l’arrêt du travail
Les plus pieux disaient un ave
maria à ces moments.
Plus prosaïque, la
réveilleuse urbaine du XIXème siècle, généralement une concierge arrachait au
sommeil des dormeurs dont le travail débutait vers deux ou trois heures du
matin.
Forts des Halles, petits marchandes de produits frais, crieurs de café ou d’eau de vie qui vendaient aux ouvriers les en-cas du petit déjeuner, comptaient sur ses bons offices et sa ponctualité.
Sources
–Petits Métiers des villes Petits Métiers des Champs – Fabienne Reboul Scherrer
Editions France Loisirs - https://www.blog-emploi.com/20-metiers-anciens/
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