En
Haute Bretagne, les « Fileriys » ou « filânderiys »
commençaient à la Sainte Catherine. C’était une des activités que les fermières
pratiquaient aux veillées d’hiver.
Les
quenouilles étaient parfois sculptées de fleurs, de cœurs ou d’oiseaux. Le galant
tournait le rouet de sa promise en lui faisant la cour.
Les Châtelaines et les
bourgeoises filaient aussi avec leurs servantes.
Les
femmes qui en faisaient métier étaient nombreuses et mal rétribuées. Les
fileuses de laine avaient un métier à grande roue et devaient rester debout
toute la journée pour le faire fonctionner.
Sources textes et photos – « Bretagne
Insolite au début du siècle » par Marie-France Motrot Editions
« L’Ancre Marine ».
J'irais même jusqu'à dire qu'il n'y a pas qu'en Bretagne. J'ai retrouvé des fileuses sur la plupart de mes branches, y compris au Portugal !
RépondreSupprimerBien sûr, il y en a un peu partout, ce métier n'était pas réservé qu'en Bretagne.
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