#ChallengeAZ - A comme ACHETEUR DE CHEVELURES





Acheteurs de chevelure – Ce petit métier cachait une industrie d’une importance insoupçonnable à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle (environ 500 000 francs de chiffre d’affaire annuel).
Les coupeurs de cheveux exerçaient là où les coiffes dissimulaient complètement les crânes. Il est évident que c’était les paysannes déshéritées qui offraient leur chevelure en échange d’un métrage de tissu, d’un châle ou de quelque colifichet.

Tandis que le commerçant accompagné de sa femme coupait "d'estoc et de taille" les abondantes chevelures noires, blondes ou rousses et les jetait pêle-mêle sur des draps étendus à leurs pieds, les femmes tournaient autour des étalages, attirées par les marchandises proposées et incertaines de l'évaluation qui allait être faite de leur plus bel ornement.
Leur moisson coupée, les acheteurs vendaient cette matière première à des courtiers qui eux-mêmes la revendaient à des industriels parisiens ou étrangers à occasion de la Foire de la Saint Jean à Limoges.
Les cheveux blonds ou blancs étaient particulièrement appréciés, ils servaient à la confection de nattes, de postiches, de perruques de théâtre et de poupées.












Sources textes et photos – « Bretagne Insolite au début du siècle » par Marie-France Motrot Editions « L’Ancre Marine ».

6 commentaires:

  1. Cela me fait aussi penser au livre "La Tresse" de Laetitia Colombani.

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    1. Je ne connais pas ce livre. Je vais regarder ! merci

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  2. Je ne connaissais pas du tout ce métier. Merci de me l'avoir fait découvrir. Bon challenge

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    1. Merci pour la lecture - d'autres métiers à découvrir dans les jours à venir

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  3. C'est une découverte pour moi. Je ne pensais pas qu'il existait des marchands de chevelure !
    Merci Véronique !

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  4. Moi non plus, je l'ai découvert en faisant ce challenge !

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