Sans interruption depuis le haut Moyen Âge, l’amour des oiseaux a fait
prospérer en ville, singulièrement à Paris, les « Oiseliers » ou
marchands d’oiseaux.
On les distinguait encore, au XIXème siècle, des oiseleurs, qui les
attrapaient. Ces derniers opéraient surtout en campagne, utilisant des filets
et des pièges, attirant leurs proies à l’aide d’appeaux.
Parmi les espèces indigènes, on recherchait les linottes, les étourneaux,
les pinsons, les chardonnerets, les rossignols, les merles, les alouettes, ou
calandres, et les bouvreuils.
L’oiseleur ne se contentait pas d’acclimater les oiseaux à la captivité,
il leur enseignait des airs ou, pour les corvidés (pies, geais) des mots ou de
courtes phrases.
Dans les
milieux ruraux, surtout dans le Nord et le Nord Est, où les traditions d’oisellerie
restaient très vivaces, la distinction s’estompait et l’oiseleur, captureur et
éducateur, vendait les oiseaux.
Dans la
capitale, ce goût immodéré des oiseaux s’exprimait par la permanence du marché
aux oiseaux, avéré dès le XIIIème siècle.
Son
installation au Quai de la Mégisserie, anciennement dit « Vallée de Misère »
au début du XVème siècle, est le cas le plus ancien de stabilité géographique d’une
activité parisienne.
L’oiseleur
est une espèce de chasseur qui, sans le secours du plomb et de la poudre,
parvient à prendre et à détruire les oiseaux, au moyen d’une petite cage qu’il
appelle « appât », et qui renferme un oiseau de l’espèce de ceux
qu’il veut attirer dans le piège.
L’oiseleur
tend ses filets, dans lesquels il sème un peu de graines, et se met en
embuscade. Le petit oiseau prisonnier, par son ramage ou gazouillement, attire
les autres autour de sa cage, qui est placée près du filet ; ces derniers
ne tardent pas à s’y rassembler et à pénétrer dans le filet semé de
graines ; et, tandis qu’ils s’amusent à les becqueter, l’oiseleur
tire un petit cordon, espèce de détente qui referme le filet ; les pauvres
innocents sont pris dans le piège, et périssent bientôt sous les coups de l’oiseleur,
qui s’en empare et vient les vendre au marché
Sources – Wikipédia
J'ai encore appris beaucoup de choses aujourd'hui. Bravo !
RépondreSupprimerMerci, on en apprend à tous ages et à toutes heures !
RépondreSupprimerun métier peu connu !
RépondreSupprimerCela fait partie des métiers oubliés ou disparus aujourd'hui !
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