
Comme
SAINTE CATHERINE
Ma
Maman a coiffé Sainte Catherine en 1957. Elle n’était pas encore mariée avec
mon Père, union qui ne s’est faite qu’en 1958.
Catherine d'Alexandrie, plus connue sous le
nom sainte Catherine, est une vierge et martyre qui aurait vécu aux IIIe et IVe siècles.
La tradition situe sa naissance à Alexandrie et date sa mort, à dix-huit ans,
dans la même ville, vers l'an 307. Sa légende et son culte se sont répandus
depuis l'Orient vers l'Occident et sont largement attestés après les Croisades.
Sa fête, le 25 novembre, donne maintenant lieu à diverses célébrations
populaires, dont celles des jeunes filles à marier de plus de vingt-cinq ans,
appelées les catherinettes
Cette
coutume, à travers laquelle les jeunes filles faisaient des vœux pour un prompt
mariage, ne s'est conservée, sous une forme altérée, que dans le milieu des
couturières et de la mode où on apporte traditionnellement un soin particulier
à la confection du chapeau (« de la coiffe »). Les couleurs
traditionnelles du chapeau sont jaune et vert, deux couleurs ne s'accordant
pas.
La
tradition a beaucoup décliné, mais existe encore dans certains milieux
professionnels, parfois vécue sur un ton ironique.
Autrefois,
sainte Catherine et saint Nicolas protégeaient tout un chacun les célibataires
dans leur sexe respectif afin de prévenir tout attouchement personnel. Des
confréries de jeunes filles vénéraient la sainte et avaient le privilège de
s'occuper de sa statue, qu'elles coiffaient lors d'une cérémonie chaque 25
novembre. Celles qui se mariaient devaient quitter la confrérie et laisser aux
autres le soin de « coiffer sainte Catherine », expression signifiant
pour une femme : « être encore célibataire à vingt-cinq ans (passés) ».
Du fait des transformations sociales du statut de la femme et du mariage, cette
coutume s'est progressivement perdue.
Le
jour de la Sainte-Catherine, à Paris, les Catherine et Nicolas employés des
maisons de couture sont généralement reçus à la mairie et se voient souvent
offrir des cadeaux par leur employeur, en plus du chapeau préparé par leurs
collègues.
Les
hommes célibataires étaient plus rares à participer, mais lorsqu'ils ne s'en
remettaient pas à l'intercession de Saint-Nicolas (fêté le 6 décembre) et
qu'ils se joignaient à la Sainte-Catherine ils étaient alors appelés « roi
de la Sainte-Catherine » ou « roi Sainte-Catherine ».
Sources – photos personnelles –
Wikipédia - Lettrines (Pascal Moguerou)
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