Le colporteur est un vendeur
ambulant transportant avec lui ses marchandises par les villes et villages.
Cette profession a quasiment disparu dans les pays occidentaux, ou du moins
s'est-elle transformée et a évolué, mais reste bien présente dans les pays en
voie de développement.
Au sens actuel, le colportage est aussi la
représentation publicitaire publique, avec des tracts très souvent, de quelque
chose par le biais d'un colporteur. Cela peut être une entreprise, un
restaurant, un parc d'attractions etc.
À
une époque où la population était très majoritairement rurale, le colporteur
proposait un large éventail de produits dans lesquels parfois il se
spécialisait : des livres, des bulletins, des journaux, du tissu et du
linge, de la toile et des rubans, de la mercerie, des images d'Épinal, des estampes,
des fleurs artificielles, des objets en fer blanc, des remèdes, pommades et
potions, la bonne aventure, la coutellerie, des colifichets et des jouets, des
objets exotiques, etc.
Cette
activité était très organisée : à la fois par les colporteurs eux-mêmes
qui se distribuaient des territoires de vente en fonction des saisons et par
les autorités qui, par le biais de la loi, tentaient de l'encadrer.
Concernant
la France : en 1611, on dénombre 46 colporteurs autorisés à transiter et à
vendre dans certaines villes et régions. Leur nombre passe à 3 500 en 1848,
date qui constitue l'apogée du métier.
Au
début du siècle dernier, les attelages à chiens étaient communément employés
par les marchands ambulants. Plus rares sont les attelages de boucs que l’on ne
trouve que dans le département d’Ille et Vilaine, et qui semblent ici utilisés
par des handicapés.
Sources textes et photos – « Bretagne Insolite au début du siècle » par Marie-France Motrot Editions « L’Ancre Marine ». Wikipédia - Petits métiers des villes Petits métiers des champs (Fabienne Reboul Scherrer Editions France Loisirs)
Bel article et belles illustrations. Retracer la généalogie des colporteurs ne devait pas être aisé... surtout pour retrouver leur décès !
RépondreSupprimerJe n'en ai pas dans ma famille - en tout cas pas trouvé pour l'instant. Effectivement les colporteurs bougeaient beaucoup, et il est possible que des descendants soient éparpillés un peu partout !
SupprimerTrès intéressant ! Mais si un de ses ancêtre est colporteur.. Il est difficile à suivre 😉
RépondreSupprimerEffectivement ! merci pour la lecture et le commentaire
RépondreSupprimerMes ancêtres étaient aubergistes et je suppose qu'ils accueillaient des colporteurs avec leur mule. C'est intéressant de voir les photos des charrettes, je peux les imaginer rangées dans l'écurie. On devait se laisser tenter et leur acheter des marchandises. J'ai écrit un billet sur notre horloge qu'un colporteur a dû transporter ainsi.
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