LETTRE Z comme ZACHARIE


Z comme ZACHARIE 

Z - dernière lettre du challenge, hum, pas facile ce Z !

Mais j'ai finalement matière à écrire sur le prénom "Zacharie"

 

Zacharie, donc, prénom très peu rencontré dans mes généalogies.

Deux fois seulement ; Un avant 1712 et le deuxième né en 2000, c’est le fils de ma cousine Nathalie dans la branche de mon père.

Zacharie est un prénom masculin, formé sur l'hébreu Zakhor, "se souvenir" et Zakhar, "mâle".

Personnages de l'Ancien et du Nouveau Testament

 

 Zacharie (roi d'Israel)          Zacharie fils de Barachie






Personnalités des époques modernes et contemporaines


Zacharie Astruc (1835 - 1907), artiste français

 

 Zacharie Le Rouzic (né en 1864 à  Carnac - mort en 1939 dans cette même ville) était un archéologue et préhistorien français.




Il existe des variantes du prénom Zacharie - Zakaria, Zackary, Zakarie, Zaccharie
En France, le prénom Zacharie est resté rare jusqu'au milieu du XXème siècle, hormis dans la famille de tradition Juive
C'est vers 1980 que le prénom Zacharie s'est répandu. D'après l'Officiel des Prénoms 2014, 3000 garçons portaient ce prénom en 2013 en France.
Le prénom Zacharie fait partie du top 400 des prénoms masculins attribués en France.
Source Wikipédia


Cette lettre Z  clôture donc ma participation au Challenge AZ pour cette fois-ci.

Je vous retrouve dans un autre article pour vous donner mes impressions sur ce challenge 
Kénavo
Véronique

LETTRE Y comme Y a-t-il une fin en Généalogie ? #CHALLENGE AZ



Y comme Y a-t-il une fin en Généalogie ?

Pas facile, ce Y !!

 


Rien de trouvé de précis dans mes Ancêtres, mais finalement une question se pose « Y a-t-il une fin en Généalogie ? »

Tous les Généalogistes amateurs que nous sommes, ont du se poser cette question un jour ?

Peut-on dire qu’une généalogie est terminée ?

Oui et non

 

Si l’on recherche une branche précise (par exemple seulement les ascendants d’un individu) et que l’on arrive au bout de ses recherches, sans possibilité de trouver plus loin, alors je pense que oui !

Mais, en même temps, on peut dire que Non, car il y toujours matière à rebondir.

On peut y rajouter des branches, les frères, les sœurs, les conjoints etc.……

On peut aussi s’intéresser à l’histoire de la famille, les lieux de vie, les métiers, l’époque et l’Histoire avec un grand H qui va avec.

Et alors là, on n’en a pas fini ! La preuve en est aujourd’hui avec notre challenge AZ.

On fouille dans le passé, dans l’histoire, dans les souvenirs et l’on trouve matière à écrire sur nos Ancêtres.

Cela fait, à mon sens, aussi partie du travail d’un bon généalogiste.

 

A vos réflexions !

Rendez-vous à lundi pour la dernière lettre, le Z !


 


LETTRE X comme .... #CHALLENGE AZ



X comme …..


Cette lettre aussi me pose problème !

Pas de X dans mes Généalogies, ni dans les prénoms, les noms, les lieux !!

 

Que Faire ! Je cherche ! 

 

Et puis, je lis les articles du X du dernier challenge, et il y en a un qui a particulièrement attiré mon attention « X comme ne sait pas signer » du blog « Rencontres avec mes Ancêtres »

 

Alors je me suis dit, « X comme une croix pour signer »

"La signature est une marque permettant d'identifier l'auteur d'un document, d'une œuvre ou la cause d'un phénomène : un auteur signe ses écrits, mais on peut également dire qu'un certain symptôme est la signature d'une maladie en ce sens qu'elle l'identifie clairement. Une signature a donc pour but de permettre une identification. Le paraphe est la marque visuelle abrégée de la signature complète."

La plupart de nos Ancêtres ne savaient pas écrire et donc pas signer.

Je n’ai pas trouvé de croix dans les extraits de baptêmes, naissances mariages ou décès de mes Ancêtres, mais des bâtons et des ronds.

Ci-après une signature trouvé dans un extrait d’acte de mariage daté 1845 d’un des Ancêtres de mon Mari.

Sur l’extrait d’acte de mariage il est indiqué

«  Les époux, la Mère de l’époux, celle de l’épouse et Louis Denneulin, ont déclaré ne pas savoir signer, quant aux trois autres témoins, ils ont signé signer avec nous, le présent acte…. »

On peut distinguer trois noms ;

« LEMPIN »  qui était l’oncle par alliance de l’épouse, (âgé de 57 ans – cultivateur)

« A DELETOMBE » ami de l’épouse (âgé de 36 ans – contremaître)

« BAUDOUX » l’Officier de l’Etat Civil – dont le nom est suivi d’un « entrelacs »

Et une autre signature –

Lorsque l’on a déchiffré l’extrait de l’acte de mariage, on peut y trouver le nom de  Casimir MORILLON (âgé de 53 ans, cultivateur ami de l’époux) qui agissait en temps que témoin.

 

Les trois premiers bâtons correspondent effectivement au M – le rond au O – le t au R – le premier des trois bâtons au I, les deux autres aux LL – le rond au O et les deux derniers bâtons au N

On peut donc considérer que cette personne avait quelques notions d’écriture.

"Au Moyen Âge, les lettrés comme les illettrés peuvent apposer un seing (du latin signum) sur des contrats, de la correspondance. Souvent ce ne sont que des croix autographes, mais ces seings peuvent aussi être un monogramme, des paraphes mis au bout de la signature (initiales ou toutes autre symbolique permettant une double authentification), des maximes, un seing manuel royal, voire la marque des armoiries autogaphes ou créées par des sceaux et cachets, en fait tout motif symbolique peut être représenté. Ces seings sont parfois suivis de la mention signum suivie du nom, ce dernier étant progressivement intégré au motif à partir du XIIIe siècle"


Les historiens s’accordent pour dire que, comme la majorité de la population de cette période, nos Ancêtres devaient signer au départ comme tout le monde : en dessinant un trait vertical croisant un trait horizontal, le tout formant plus ou moins une croix.

 Source Wikipédia – Encyclopédie Diderot et d’Alembert.

                                                                                                                  

 

 


LETTRE W comme 2 fois V ? #CHALLENGE AZ



W comme 2 fois V ?

 
La lettre W – je cherche, je cherche …..
Rien – vide complet jusqu’à aujourd’hui !
Qu’est-ce que la lettre W en fait –  c’est deux fois la lettre V et on prononce « double V »
Et moi ! J’ai le double V !
Je m’explique – V comme Véronique (mon prénom) et V comme VISONNEAU (mon nom de Jeune Fille)  - si on colle ces deux lettres, cela fait  !
Évidemment, certains me diront « oui, mais ce n’est pas un vrai ».
D’accord, mais plutôt que de ne rien écrire et laisser une page blanche,, ne vaut-il pas mieux réaliser un petit tour de passe passe, qui n’est en soi pas bien méchant.
Point commun entre le W et moi ; Pendant ma jeunesse, nous étions tous deux relégués aux dernières places dans l’ordre alphabétique.
Toujours la dernière à être appelée pendant les cours à l’école, la dernière dans les listes d'obtention des diplômes, dans les listes d’attente …. C’est fatiguant à force !
Aujourd’hui ce n’est plus vrai, car avec mon nom d’Épouse, je suis remontée à la troisième place du podium !  Ouf, çà fait du bien !
Le W lui est toujours resté dans les derniers !

 


LETTRE V comme VISONNEAU Claude #CHALLENGE AZ



V comme VISONNEAU Claude

« Je suis un maillon de la chaîne des hommes

Qui doit transmettre à mes descendants

La vie que moi-même ai reçue de mes parents et qui ne m’appartient pas »

Tradition orale africaine.

 

 

Mon Père Claude est né en 1934 – 2ème d’une fratrie de trois enfants, celui du milieu.

Issu d’un milieu modeste, il passe son enfance sur REZÉ plus précisément au Génetais (en Loire Atlantique) entouré de ses parents, de son frère aîné, et de sa petite sœur. Il fréquentait l’école primaire de Ragon, et faisait la route jusqu’à l’école à pied.

 

Le 5ème en partant de la gauche sur le rang du haut

 

Il vécut la guerre 39/45 comme beaucoup d’enfants à cette époque  avec l’insouciance de l’enfance !


 

Petite anecdote racontée par un ami d’enfance de mon Père, que j’ai connu par hasard, dans les années 2000 ; Pendant leur enfance, les enfants du village s'amusaient à se lancer des bouses de vaches, façon "Guerre des Boutons". 

Les mamans n'étaient pas ravies de devoir ensuite tout nettoyer, et je suppose que les enfants ont du prendre une bonne "roustée" !

 

Ensuite, mes grands-parents ont acheté un terrain à REZÉ quartier des Trois Moulins et ont construit leur maison.

 

 

J’ai trouvé une photo de mon père devant la maison de mes grands-parents avec un chien ! Lui qui n’en voulait surtout pas chez nous !

 


 

C’est lors du mariage de son cousin René, qu’il rencontre ma mère, elle-même cousine de la mariée.

 Ma Mère habitait VERTOU et mon Père faisait le trajet REZE/VERTOU à vélo pour aller rencontrer sa belle.

 

 

 

Ils se sont à leur tour mariés en 1958, après qu’il ait fait son service militaire en Tunisie (à l’époque il s’agissait de 2 années entières)

Il travaillait comme mécanicien automobile dans un garage sur Nantes, et ensuite il entra à la Raffinerie BEGHIN SAY où il a finit sa carrière comme Agent de Maîtrise. Il était très fier de son travail.

 


Ils  ont eu trois enfants, deux garçons et une fille, c’est moi, je suis comme mon Père, l’enfant du milieu !

 


 

Mon Père était très proche et fier de ses enfants, tout en étant distant. Il était rare que nous nous embrassions pour dire bonjour ou bonsoir ! Il ne montrait pas beaucoup ses sentiments. 

 

Il aimait aller à la pêche à la ligne avec son père, bricoler, jardiner. Ma Mère a conservé un cahier dans lequel il écrivait ses journées de jardinage et ce depuis 1971.

 

 

 

 

 

 

Il aimait aussi faire des photos et nous prendre en photos.

C’est peut-être de lui que je tiens ce plaisir de faire de la photographie, et pour cela que mon fils en a fait son métier !

 

Lorsque nous partions en vacances, c’était toute une expédition ! Mon Père allait d’abord chercher  la caravane au hangar où elle était rangée pour l’hiver.

Ensuite, c’était grand nettoyage, extérieur comme intérieur, et puis venait le moment où nous mettions nos affaires dans les placards ! Il fallait aussi penser aux jeux de société, jeux de boules,  surtout ne rien oublier !

Et enfin le jour J – le trajet et le programme du jour était préparé à l’avance.

Comme j’étais malade en voiture, il fallait souvent s’arrêter ! Mais avec la caravane, il ne pouvait pas se garer n’importe où ! Je me faisais très souvent gronder ! Pourtant ce n’était pas ma faute ! Mais ce n’était pas bien grave, on avait tout oublié ensuite ! 

Mon Père avait la bougeotte - Il ne pouvait rester dans un coin plus d'une journée ou deux - Il fallait visiter ...

J’ai bien d’autres souvenirs, mais il serait trop long de tout raconter. 

Mon Père n’a pas beaucoup profité de sa retraite, il nous a quitté en décembre 1999 quelques jours avant Noël, après un long combat contre la maladie.

J’ai pu l’accompagner jusqu’au bout de son chemin, et j’en suis très heureuse aujourd’hui, même si cela a été très dur à l’époque. 

 

Je garde le souvenir d’un homme droit, honnête, apprécié de tous, et heureux de vivre.

Il nous a inculqué le sens du devoir, des valeurs, du travail bien fait, et de la vie de famille.

Je suis sûre qu’il nous regarde de là où il est, et qu’il veille sur nous !

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Sources - photos familiales

 


LETTRE U comme Ursulle BRETAUD/AVERTY #CHALLENGE AZ



U comme Ursulle BRETAUD/AVERTY

L’une de mes Ancêtres AVERTY

Ursulle BRETAUD, fille de Guillaume et Marie COUSSET, est née sans doute  en 1682,

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1682 - La Déclaration des Quatre articles rédigée par Jacques-Bénigne Bossuet, fut adoptée en 1682 par l'assemblée extraordinaire du clergé du royaume de France, convoquée par Louis XIV dans le conflit qui l'opposait au pape Innocent XI au sujet du droit de régale.

Elle définit les « libertés de l'Église gallicane », selon lesquelles : 
le souverain pontife n'a qu'une autorité spirituelle; les princes ne sont donc pas soumis à l'autorité de l'Église dans les choses temporelles ; 
.   il ne peut juger les rois ni les déposer ; 
.  le concile œcuménique, réunion de tous les évêques de la chrétienté, prend des décisions qui ont une valeur supérieure à celles du pape dont l'autorité est donc limitée par celle des conciles généraux ; 
.  en matière de dogme, le pape n'est infaillible qu'avec le consentement de l'Église universelle.

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Elle s'est mariée religieusement à l'âge de dix-neuf ans,  le 5 juillet 1701 à Sainte-Pazanne (Loire-Atlantique) avec René AVERTY, laboureur , fils de René (1633-1698) et Jeanne BONHOMMEAU, né à ? (44) en 1674, décédé à Port-Saint-Père (Loire-Atlantique) le 19 mars 1729, à l'âge de cinquante-cinq ans, inhumé dans la même localité le lendemain 

Transcription de l'acte de mariage
"le cinquième juillet 1701 René fils de défunt René AVERTY et Jeanne BONHOMMEAU de la paroisse du Port Saint Pere, a épousé Ursulle BRETAUD fille de Guillaume BRETAUD et de feue Marie "CUGNET ?" de cette paroisse, après les publications canoniquement faites, et contrôlées au Port Saint Père. (les cérémonies) par nous soussigné en présence de Pierre AVERTY, Jacques BACHELIER, Guillaume BRETAUD Mathurin  (?) et autres qui n'ont signés


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1701 -  La guerre de Succession d'Espagne est un conflit qui a opposé plusieurs puissances européennes de 1701 à 1714, dont l'enjeu était la succession au trône d'Espagne suite à la mort sans descendance du dernier Habsbourg espagnol Charles II et, à travers lui, la domination en Europe. Dernière grande guerre de Louis XIV, elle permit à la France d'installer un monarque français à Madrid : Philippe V, mais avec un pouvoir réduit, et le renoncement, pour lui et pour sa descendance, au trône de France, même dans le cas où les autres princes du sang français disparaîtraient. Ces conditions ne permettaient pas une union aussi étroite que celle qui était espérée par Louis XIV. La guerre de succession donna néanmoins naissance à la dynastie des Bourbons d'Espagne, qui règne toujours aujourd'hui.
(Bataille de Denain en photo)

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Elle a eu au moins quatre enfants  avec René AVERTY

1) Julienne AVERTY, née à Port-Saint-Père (Loire-Atlantique) le 21 décembre 1702, reçue au baptême dans la même localité le même jour , y décédée le 24 septembre 1708, à l'âge de cinq ans, inhumée dans la même localité le même jour .

2) Magdeleine AVERTY, née à Port-Saint-Père (Loire-Atlantique) le 29 janvier 1706, baptisée dans la même localité le même jour , y décédée le 4 mai 1749, à l'âge de quarante-trois ans, inhumée dans la même localité le lendemain.
Elle s'est mariée religieusement à l'âge de vingt-trois ans,  le 19 juillet 1729 à Port-Saint-Père (Loire-Atlantique) avec Jean RIVET fils de Guillaume et Andrée SANSON, né en 1708, décédé à Port-Saint-Père (Loire-Atlantique) le 10 décembre 1759, à l'âge de cinquante et un ans, inhumé dans la même localité le lendemain 

3) Marie AVERTY, née à Port-Saint-Père (Loire-Atlantique) le 18 février 1709 , reçue au baptême dans la même localité le même jour [1], y décédée le 1er juillet 1713, à l'âge de quatre ans, inhumée dans la même localité le même jour .

4) Pierre AVERTY né à Port-Saint-Père (Loire-Atlantique) le 17 novembre 1712, baptisé dans la même localité le même jour, y décédé le 9 janvier 1776, à l'âge de soixante-trois ans, inhumé dans la même localité le lendemain .

Ursule BRETAUD AVERTY décédera à Port-Saint-Père (Loire-Atlantique) le 23 décembre 1742, avant-veille de Noël, à l'âge de soixante ans, inhumée dans la même localité le lendemain  

Transcription de l'acte d'inhumation

"Le vingt quatre de décembre mil sept cent quarante deux est inhumée dans le cimetière le corps d'Ursule BRETAUD décédée à environ minuit, âgée d'environ soixante vivante, veuve de René AVERTY.

Présents à sa sépulture Jean RIVET, Pierre AVERTY, Jan BLANCHARD et ledit Pierre AVERTY, parents et amis qui ne signent » 



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1742 - Louise Julie de Mailly-Nesle, comtesse de Mailly, avait été la maîtresse de Louis XV de 1733 à 1739. Elle fut supplantée par sa sœur cadette, Pauline Félicité de Mailly-Nesle, marquise de Vintimille. Mme de Vintimille mourut en couches le 9 septembre 1741, et Louise fut rappelée. Marie-Anne entra au service de la reine grâce à sa sœur le 4 octobre 1742. La marquise de La Tournelle, sœur des deux précédentes, poussée par le maréchal de Richelieu et Mme de Tencin, prit par orgueil la décision de devenir maîtresse royale. Le roi renvoya sa sœur aînée de la cour (3 novembre 1742), puis il la prit comme maîtresse en titre en décembre 1742
(Marie-Anne de Vintimille en photo)

Source Wikipédi, Archives 44


LETTRE T Comme Thérèse #CHALLENGE AZ



T comme Thérèse

Prénom assez répandu dans mes généalogies. C’est aussi le prénom de mes deux Grands-mères, d’une de mes Tantes qui est aussi ma marraine, et c’est également mon deuxième prénom

Mais, je ne vais pas parler du prénom en lui-même, mais plutôt de mes deux Grands-Mères !

 
 Ma grand-Mère maternelle  était née en Vendée en 1911. Elle a vécu toute son enfance sur la Boissière de Montaigu (Vendée)

Elle avait une sœur.

 

 

 Elle s’est mariée avec mon Grand père Louis, issu lui-même de la Boissière de Montaigu.

Il travaillait sur Vertou (Loire Atlantique), et c’est donc tout naturellement qu’ils sont venus y habiter.

 Ma Grand-mère était grande et plutôt élégante. Elle était couturière, et faisait les vêtements de ses enfants. Elle a confectionné une partie des robes de mariées de ses filles, dont celle de ma Maman.

Les dimanches après midi, nous partions en voiture avec mes parents pour Vertou, chez la sœur de Maman, où vivait également ma Grand-mère.

J’ai effectivement des souvenirs d’elle, mais en fait beaucoup plus des jeux que nous faisions entre cousins, car cette maison était, le dimanche après-midi,  le point de ralliement de la famille. Mes Grands parents ont eu 6 enfants.

Contrairement à mon autre Grand-mère, j’ai en fait très peu connu Thérèse, seulement 22 ans, car elle est décédée en 1983, j’étais enceinte de ma fille.

J’ai le souvenir d’une grande femme assez réservée, et très gentille.

 

 

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Ma Grand-Mère paternelle était née en 1910 à SAINT LUMINE DE COUTAIS en Loire Atlantique. Elle a quitté l’école très jeune et est devenue domestique. Elle était la dernière d’une fratrie de huit enfants (à ma connaissance) 
Elle a ensuite épousé mon Grand-Père en 1931. Ils ont habité à côté de REZE au Génétais jusque dans les années 50. Ensuite, ils ont acheté un terrain sur REZÉ, et construit leur maison

Ils ont eu trois enfants.

Habitant tout près, j’allais régulièrement chez mes Grands-Parents pendant mon enfance.

Mon Grand-Père nous a quitté en 1979, mais j’ai continué à aller voir ma Grand-Mère régulièrement toutes les semaines, avec mes enfants qui l’appelait « Mémé »

Beaucoup de souvenirs avec elle et son mari, comme j’ai pu l’évoquer à la lettre S.

Je n’ai jamais vu cette femme pleurer, et pourtant dieu sait si elle aussi a eu sa part de douleur ! (Elle a vécu les deux guerres, perdu  son mari,  deux enfants (dont mon père) et un petit-fils (mon frère) !

Ma Grand-Mère continuait à faire du vélo encore à 90 ans. Elle était robuste pour son âge avancé, et jardinait encore peu de temps avant son décès. Elle n’a jamais pris de sa vie le moindre médicament, sauf dans les derniers temps, et je ne l’ai jamais vu porter de lunettes !

Elle était le roc de la famille !

Elle nous a quitté un jour de décembre 2003 à 93 ans !

Sources - photos familiales