L'ACCORDEON


L’arrivée de l’accordéon ne remonte pas au–delà des années 1850. Une histoire bien courte, si on la compare à celle de la veuze, du biniou ou de la bombarde, mais ô combien dense, complexe et mouvementée.
Instrument par lequel le changement arrive, l’accordéon brise définitivement le fragile équilibre entre musique sonnée et musique chantée, encore respecté au XIXème siècle, même là où le chant n’avait jamais pu être détrôné par les sonneurs comme dans la Montagne.
De plus son apparition coïncide avec le lent déclin que connaît l’ensemble des traditions populaires.

On assiste alors à un phénomène unique dans l’histoire de la musique instrumentale bretonne postérieurement à la révolution ; l’accordéon diatonique réussit à envahir à partir de 1890 jusqu’aux moindres communes. Avec lui, arrivent les danses en couples, aux mélodies aisément jouables sur cette « touche » moderne. Signera-t-il l‘arrêt de mort de la tradition instrumentale bretonne, et la disparition de son répertoire spécifique ?
Dès 1900 les folkloristes comprennent le danger. « La pibole a vécu, la veuze agonise, l’accordéon, importation allemande ou italienne, envahit jusqu’à nos campagnes, cela a tué ceci et c’est bien dommage, car l’originalité de nos fêtes villageoises est gravement compromise ! » constate Auguste Barrau en 1896 à propos du marais breton vendéen.

Jouer de l’accordéon divertit alors la bourgeoisie. Son arrivée en milieu paysan ne semble pas acquise d’emblée si l’on en croit un article du Lannionnais d’octobre 1850.

30 ans plus tard, l’accordéon, qu’on fabrique déjà industriellement, résonne dans quelques noces paysannes, mais il semble bien loin d’avoir acquis une notoriété semblable à celles des autres instruments utilisés depuis longtemps par des sonneurs professionnels aux techniques de jeu bien affirmées.

Encore peu prisée, la « boîte à musique » obtient bientôt un énorme succès. Moins de dix ans plus tard, on la trouve citée dans diverses régions de Bretagne, comme accompagnant la danse, tandis qu’Eugène Herpin la nommé déjà en 1892 le « biniou du Terre Neuvas ».

Une grande partie de ces instruments est achetée par des marins.

En une génération «entre 1890 et 1914 » l’accordéon diatonique envahit, tel un raz de marée, une bonne partie de la Bretagne. Il apparaît partout à la fois, sans aucun processus de conquête d’est en ouest. C’est l’instrument à la mode.





Dans toute la Bretagne, la vieille génération de l’époque prend ces changements avec un certain fatalisme, les anciens préféraient entendre jouer de la vielle que de l’accordéon, mais il a bien fallu se mettre à la mode !

Vers 1930 sur le cinq jours de réjouissances d’une noce, les couples biniou bombardes n’animent plus que le « jour d’honneur », le retour de noce étant l’affaire d’un accordéoniste.

L’accordéon s’acoquine parfois localement avec le violon ou la bombarde, plus rarement avec la vielle ou la veuze.

Omniprésent vers 1930, l’accordéon diatonique attint le faîte de sa popularité. Là où n’étaient pratiquées que les danses aux chansons, il devient incontournable.

En Bretagne l’accordéon chromatique n’aura besoin que de quatre ou cinq ans pour s’imposer entre 1930 et 1935.


Le nom d'accordéon regroupe une famille d'instruments qui utilisent l'anche libre, mais qui parfois sont de factures très différentes. C'est une famille d'instruments de musique à clavier, polyphonique, utilisant des anches libres excitées par un vent variable fourni par le soufflet actionné par le musicien (définition par Émile Leipp). Il fait partie de la famille des instruments à vent. Il a reçu nombre de noms d'emprunt : « piano à bretelles », « piano du pauvre », « boîte à frisson », « branle-poumons », « boîte à chagrin », « soufflet à punaises », « dépliant », « calculette prétentieuse », « boîte à soufflets » et « boîte du diable » (Boest an diaoul, en Basse-Bretagne et Boueze en Haute Bretagne).

Dans l'accordéon, deux anches sont montées sur une même plaquette, une de chaque côté de la plaquette. Une anche ne fonctionne que dans un seul sens, lorsque l'air la pousse vers la plaquette, donc une seule des deux anches fonctionnera pour un sens donné du soufflet. Une "peau musique" (en cuir, en vinyle ou en matériau composite souple) empêche la perte d'air par l'interstice entre l'anche qui ne parle pas et la plaquette. (On dit de l'anche qui produit du son qu'elle "parle").

La vibration est due à un phénomène dit de relaxation : elle n'est donc pas sinusoïdale et comporte de nombreux harmoniques responsables d'une famille typique de timbres. Les harmoniques sont utilisés pour faciliter l'accord des basses fréquences (< 100 Hz).


La fréquence de vibration est pratiquement indépendante de la puissance du souffle d'air, l'anche vibrante jouant d'ailleurs, à pleine puissance, le rôle de limiteur de débit. Cependant, lorsque des anches de fréquences extrêmement proches (différence inférieure à 1 Hz, tout au plus) sont alimentées en air par un système commun, il arrive que l'anche la moins stable en fréquence s'accorde à la fréquence de l'autre par effet de "couplage" ou "pilotage", masquant leur "désaccord", voire interdisant un vibrato différentiel intentionnel de fréquence inférieure à 1 Hz.

Dans l'accordéon, les anches donnant les sons les plus graves (< 50 Hz environ) ont une longueur de 5 à 10 centimètres et sont chargées, près de leur extrémité vibrante, par une masse de laiton (généralement, ou d'étain sur les anches anciennes ou modifiées par un accordeur). Les anches produisant les sons les plus aigus (plus de 6 KHz dans l'aigu du piccolo) ont une longueur inférieure à 6 millimètres.

En raison de la très courte longueur d'onde des sons les plus aigus produits (de l'ordre de quelques cm) on constate souvent des phénomènes d'ondes stationnaires dus aux « obstacles » à leur propagation (cases exiguës du sommier qui supporte les plaquettes, soupapes...) qui peuvent affaiblir, voire neutraliser totalement, le son produit. Des solutions empiriques de facture permettent d'éliminer ce phénomène.

L'accord se fait en jouant sur les paramètres raideur et masse : on augmente la fréquence en diminuant la masse par enlèvement de matière (limage d'épaisseur) à l'extrémité libre de l'anche (ou de sa charge rapportée). On diminue la fréquence en diminuant l'épaisseur (raideur) de l'anche (enlèvement par grattage : (grattoir) prés de sa partie fixe, flexible (le « ressort »).

Pour écouter le son de l'accordéon, http://www.larousse.fr/encyclopedie/sons/Accord%c3%a9on/1102057

Le musicien ouvre et referme le soufflet central, positionné entre les deux parties droite et gauche de l'instrument, munie chacune d'un clavier : une partie droite, qui reste statique, et une partie gauche, qui s'écarte et se rapproche de la partie droite à chaque va-et-vient du soufflet (on parle de "Tiré" ou de "Poussé" du soufflet). En même temps, l'instrumentiste appuie sur les touches des claviers de l'instrument pour décider des notes à produire. L'air du soufflet passe ainsi dans le mécanisme, et actionne une ou plusieurs anches accordées à la lime et au grattoir. L'anche au repos possède une courbure qui la porte « au vent » : le réglage de cette courbure a pour but de permettre et faciliter l'attaque, à toutes les puissances.

Véritable homme-orchestre à lui tout seul, l'accordéoniste peut exécuter le rythme aussi bien que la mélodie et l'harmonie, ce qui lui a valu cette place importante dans les bals populaires français.

Cet instrument aux accords tout faits et à la sonorité « désaccordée » ne suscita pas l'adhésion de tous d'où, dès les années trente, l'invention des basses chromatiques (clavier mélodique de main gauche similaire à celui de la main droite, remplaçant grâce à un convertisseur le clavier traditionnel basse-accord) et la présence possible de registres permettant de changer la sonorité de l'instrument en appuyant sur un bouton.

Il existe plusieurs sortes d'accordéons qui se différencient d'une part par l'organisation des notes sur les claviers et d'autre part par la manière de produire des notes en actionnant le soufflet.

L'accordéon chromatique possède les 12 demi-tons de la gamme chromatique. Une touche enfoncée produira la même note que l'on tire ou que l'on pousse le soufflet. Certains ont des boutons, d'autres des touches de piano. Suivant les modèles, la tessiture peut dépasser 4 ou 5 octaves.










Les accordéons diatoniques peuvent jouer des gammes diatoniques. Une touche enfoncée ne produira pas la même note selon que le musicien tire ou pousse le soufflet. On dit qu'il est bi-sonore.


Ces deux descriptions correspondent aux deux familles d'accordéons les plus répandues. De nombreuses variantes ont été réalisées (chromatique bi-sonore, diatonique uni-sonore).

Sources - Wikipédia. 'http://fr.wikipedia.org/wiki/Accord%C3%A9on' et encyclopédie Larousse.
 http://www.larousse.fr/encyclopedie/sons/Accord%c3%a9on/1102057

BLASONS









 
Port-Saint-Père
De gueules à la fasce crénelée d'argent, accompagnée en chef d'une clé d'or posée en fasce, et d'une moucheture d'hermine de sable en pointe.
Commentaires : La fasce crénelée évoque le passage stratégique de la rivière l'Acheneau ; la clé rappelle Saint Pierre, saint patron de la paroisse. Les combats sanglants des guerres de 1793-1794 (Guerres de Vendée) sont évoqués par le champ de gueules. La moucheture d'hermine évoquent le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason (délibération municipale du 10 mai 1978) enregistré le 25 avril 1979.
Port-Saint-Père (Port-Saeint-Paèrr en gallo) est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire. La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du Pays de Retz et dans le pays historique du Pays Nantais.
Les habitants de la commune s'appellent les Port-Saint-Périns et les Port-Saint-Pérines.Port-Saint-Père comptait 2 533 habitants au dernier recensement de 2006.
Port-Saint-Père est situé à proximité du lac de Grand-Lieu, à 25 km au sud-ouest de Nantes et 30 km à l'est de Pornic.Les communes limitrophes sont Brains, Cheix-en-Retz, Rouans, Saint-Hilaire-de-Chaléons, Sainte-Pazanne, Saint-Mars-de-Coutais et Saint-Léger-des-Vignes.Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Port-Saint-Père est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Nantes et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).
  
Saint-Mars-de-Coutais
D'argent à la croix de sable chargée de cinq coquilles d'or.
Commentaires : Armes de la famille de Croisil. Blason conçu par M. de Maupeou d'Albiège, dessiné par Georges Brisson (délibération municipale du 6 avril 1972), enregistré le12 novembre 1970
Saint-Mars-de-Coutais (Saent-Mar-de-Costt en gallo) est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.
La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du Pays de Retz et dans le pays historique du Pays Nantais.
Les habitants de la commune s'appellent les Saint-Marins et les Saint-Marines.
Saint-Mars-de-Coutais comptait 2 404 habitants au dernier recensement de 2006.
La commune de Saint-Mars-de-Coutais est située à l'ouest du lac de Grand-Lieu, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Nantes.
Les communes limitrophes sont Saint-Léger-les-Vignes, Bouaye, Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, Saint-Lumine-de-Coutais, Machecoul, Saint-Même-le-Tenu, Sainte-Pazanne et Port-Saint-Père.
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Saint-Mars-de-Coutais est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Nantes et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).

De gueules au vaisseau équipé d'or, habillé d'hermine, voguant sur une mer de sinople mouvant de la pointe et ondée d'argent, au chef aussi d'hermine.
Devise : Favet Neptunus Eunti. (Neptune favorise ceux qui osent, ou Neptune favorise sa marche, ou encore Que Neptune favorise le voyageur.)

Commentaires : La nef d'or, symbole du commerce portuaire, vogue sur une mer de sinople, couleur symbolisant le fleuve qui se jette dans l'Océan Atlantique. L'hermine et sa moucheture typique évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne, dont Nantes a été l'une des capitales.
Nantes (Naunnt ou Nàntt en gallo, Naoned en breton) est une commune française de l'ouest de la France. Chef-lieu du département de la Loire-Atlantique et préfecture de région des Pays de la Loire, elle est la ville centre de la communauté urbaine Nantes Métropole. Ses habitants sont appelés les Nantais.
Ville d'art et d'histoire, Nantes était l'une des capitales du duché de Bretagne dont elle abrite toujours le château des ducs de Bretagne, témoignage de son passé breton.
Avec 283 025 habitants en 2007, elle est la sixième commune la plus peuplée de France. Avec Saint-Nazaire, son avant-port sur l'estuaire de la Loire, elle a été l’une des huit métropoles d'équilibre désignées par l’État en 1963 et est aujourd'hui la plus importante métropole du Grand Ouest, occupant une place prépondérante sur la façade Atlantique et jouant un rôle majeur dans le commerce maritime français.
Nantes est située à proximité de l'océan Atlantique, au début de l'estuaire de la Loire et au point de confluence de l'Erdre et de la Loire
À l'échelle planétaire, il intéressant de noter que la localisation de Nantes coïncide presque exactement avec celle du pôle de l'hémisphère continental, situé dans les environs de Nantes
À l'échelle nationale, Nantes se trouve à 342 km au sud-ouest de Paris, 340 km au nord de Bordeaux, 100 km au sud de Rennes, 255 km au sud-est de Brest (distance orthodromique)
À l'échelle régionale, Nantes se trouve à 157 km au sud-ouest du Mans et 80 km à l'ouest d'Angers.
À l'échelle départementale, Nantes se trouve à 51 km à l'est de Saint-Nazaire, 62 km à l'est de La Baule-Escoublac, 43 km au nord-est de Pornic.
Les communes limitrophes de Nantes sont : Bouguenais, Carquefou, La Chapelle-sur-Erdre, Orvault, Rezé, Saint-Herblain, Saint-Sébastien-sur-Loire, Sainte-Luce-sur-Loire, Treillières et Vertou. De toutes ces communes, Treillières est la seule commune rurale et la seule à ne pas faire partie de la communauté urbaine de Nantes Métropole.
Selon les classements établis par l’INSEE, sur des critères géographiques et économiques, Nantes est la commune centre de l’unité urbaine de Nantes (couramment : agglomération nantaise) dont la banlieue inclut 19 communes ; elle est aussi le centre de l’aire urbaine de Nantes (82 communes), qui fait partie de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (153 communes).
La communauté urbaine de Nantes Métropole comprend 24 communes pour un territoire de 523 km² (52 336 hectares.
L'aire métropolitaine de la métropole Nantes-Saint-Nazaire s'étend sur 2 209 km² (220 900 hectares) le long de l'estuaire de la Loire.
La commune s'étend sur 66 km²(13e commune du département pour la superficie), soit 6 600 hectares, dont 1 100 hectares d'espaces verts et jardins publics



D'or à un frêne de sable terrassé du même.
Armes parlantes(le frêne symbolise la frênaie qu'évoque le nom de la ville)

Commentaires : Armes parlantes (le frêne symbolise la frênaie qu'évoque le nom de la ville), aux couleurs or et sable du blasonnement du Pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de Fresnay-en-Retz au Pays de Retz. Blason conçu par l'héraldiste Michel Pressensé (délibération municipale du 9 janvier 1995).
Fresnay-en-Retz est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.
La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du Pays de Retz et dans le pays historique du Pays Nantais.

Les habitants de la commune s'appellent les Fresnaysiens et les Fresnaysiennes.
Fresnay-en-Retz comptait 1 068 habitants au dernier recensement de 2006.
Proche du marais Breton, Fresnay est située sur un axe de circulation important, reliant Saint-Nazaire à la Vendée. La commune est à 35 km au sud-est de Nantes.
Les communes limitrophes sont Bourgneuf-en-Retz, Sainte-Pazanne, Saint-Même-le-Tenu et Machecoul.
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Fresnay-en-Retz était une commune rurale non polarisée (cf. Communes de Loire-Atlantique).

Écartelé d'une croix de sable : au premier, d'argent à une moucheture d'hermine de sable ; aux deuxième et au troisième, d'or à quatre vergettes de gueules ; au quatrième, de gueules à une tour d'argent maçonnée, ajourée et ouverte de sable.
Commentaires : La croix de sable est celle du blasonnement du Pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de Sainte-Pazanne au Pays de Retz ; les quatre vergettes degueules sont des pals d'Aragon, et évoquent Sainte Pécine, vierge éponyme de la ville, qui a fui l'Espagneconquise par les Sarrasins et qui est venue se réfugier dans le diocèse de Poitiers (d'où la tour). La moucheture d'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par Paul Greslé (délibération municipale du 28 juillet 1946), enregistré le25 mai 1970.

Sainte-Pazanne est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire. La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du Pays de Retz et dans le pays historique du Pays Nantais. Les habitants de la commune s'appellent les Pazenais et les Pazenaises. Sainte-Pazanne comptait 4 758 habitants au dernier recensement de 2006.
Sainte-Pazanne est située à 28 km au sud-ouest de Nantes et a 15 km de la mer (Les Moutiers-en-Retz, Bourgneuf-en-Retz). Les communes limitrophes sont Port-Saint-Père, Saint-Mars-de-Coutais, Saint-Même-le-Tenu, Fresnay-en-Retz, Bourgneuf-en-Retz et Saint-Hilaire-de-Chaléons. Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Sainte-Pazanne est une commune urbaine monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Nantes et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique). Elle est la seule commune de son unité urbaine.


De gueules à Saint Lubin évêque debout nimbé d'or bénissant, posé sur une terrasse de sinople, accosté de deux grappes de raisin feuillées d'or, au chef d'argent chargé de trois canes passantes de sable.
Commentaires : L'évêque Saint Lubin est le patron de la paroisse ; les raisins évoquent la vigne ; les cannettes rappellent les oies élevées sur les marais de Grand-Lieu. Blason conçu par l'abbé Boutin en 1945, enregistré le 19 juillet 1972.
Saint-Lumine-de-Coutais est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.
La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du Pays de Retz et dans le pays historique du Pays Nantais.
Les habitants de la commune s'appellent les Luminois et les Luminoises.
Saint-Lumine-de-Coutais comptait 1 742 habitants au dernier recensement de 2006.
La commune de Saint-Lumine-de-Coutais est située au sud-ouest du lac de Grand-Lieu, auquel le bourg est relié par un canal, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Nantes et 6 km à l'ouest de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu.
Les communes limitrophes sont Saint-Mars-de-Coutais, Saint-Philbert-de-Grand-Lieu et Machecoul.
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Saint-Lumine-de-Coutais est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Nantes et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).


D'azur à la nef d'or équipée du même, habillée d'hermine, voguant sur des ondes de sinople, au chef losangé de gueules et d'argent, chaque losange d'argent chargé de quatre burelles d'azur.
Devise : Ratiatum. Respecte ton passé, assure ton avenir.
Commentaires : Le chef losangé de gueules et d'argent, chaque losange d'argent chargé de quatre burelles d'azur évoque les armoiries des sires de Rezay, vicomtes de Rezé (sceau de 1260). La nef d'or rappelle le passé maritime de la ville. L'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par M. Raffin en 1969
Rezé (Raezaé en gallo, Reudied en breton) est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.
La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays historique du Pays Nantais et dans le pays traditionnel[2]. du Pays de Nantes. Rezé a par ailleurs donné son nom au Pays de Retz, duquel elle fut la capitale originelle
Les habitants de la commune s'appellent les Rezéens et les Rezéennes.
Rezé comptait 37 846 habitants au dernier recensement de 2007.
Rezé est situé sur la rive sud de la Loire, entre les vallées de la Sèvre Nantaise et de l'Ilette à l'est et celle de la Jaguère à l'ouest, immédiatement au sud-ouest de Nantes. Le centre-ville de Rezé se trouve à 3 km de celui de Nantes. Selon le classement établi par l’INSEE Rezé est une commune urbaine, une des 19 communes de banlieue de l’unité urbaine de Nantes ; elle fait donc partie de l’aire urbaine de Nantes et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire.Les communes limitrophes sont Nantes, Vertou, Les Sorinières, Pont-Saint-Martin et Bouguenais.

Écartelé : au premier, d'or aux trois tours de gueules, ouvertes et ajourées du champ, maçonnées de sable ; au deuxième, d'argent aux six mouchetures d'herminede sable ordonnées 3, 2 et 1 ; au troisième, d'azur aux trois fleurs de lys d'or ; au quatrième, de gueules à la mitre épiscopale d'or posée en bande, soutenue d'une crosse du même posée en barre ; à la croix de sable brochant sur l'écartelé, chargée en cœur d'un écusson d'argent au trois croix du Calvaire de sable.


Commentaires : La croix de sable est celle du blasonnement du Pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de Saint-Hilaire-de-Chaléons au Pays de Retz. Les mouchetures d'hermine évoquent le blasonnement d'hermine plain de laBretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par M.-R. Prat en 1946
Saint-Hilaire-de-Chaléons (Saent-Hilaire en gallo) est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.
La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du Pays de Retz et dans le pays historique du Pays Nantais. La commune a aussi fait partie des Marches Communes de Bretagne-Poitou, entre Pays de Retz et Vendée historique.
Les habitants de la commune s'appellent les Chaléonnais et les Chaléonnaises.
Sainte-Hilaire-de-Chaléons comptait 1 791 habitants au dernier recensement de 2006.
Pendant la période révolutionnaire, la commune prit le nom de La Fraternité.
Saint-Hilaire-de-Chaléons est située entre le lac de Grand-Lieu et la baie de Bourgneuf, à 25 km au sud-ouest de Nantes et 3 km à l'ouest de Sainte-Pazanne.
Les communes limitrophes sont (dans le sens inverse des aiguilles d'une montre) Bourgneuf-en-Retz au sud-ouest, Sainte-Pazanne, Port-Saint-Père, Rouans, Chéméré, Arthon-en-Retz et Pornic (quartier du Clion-sur-Mer).
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Saint-Hilaire-de-Chaléons est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Nantes et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).
La commune se trouve dans le canton de Bourgneuf-en-Retz et est membre de la Communauté de communes Cœur Pays de Retz avec celles de Sainte-Pazanne, Chéméré, Rouans, Cheix-en-Retz, Vue et Port-Saint-Père


VALENCE
Les armes de Valence se blasonnent ainsi : « De gueules à la croix d'argent chargée en cœur d'une tour d'azur. »
Devise : Unguibus et Rostro (Par le bec et par les ongles).
Valence (ou Valence-sur-Rhône) (Valença en occitan) est une commune française, préfecture du département de la Drôme en région Rhône-Alpes. Elle fait partie du réseau des Villes et pays d'art et d'histoire. Valence est souvent désignée comme étant « la porte du Midi de la France ».
Ses habitants sont appelés les Valentinois et les Valentinoises
Sa situation géographique place Valence au centre de l'axe méridien de la vallée du Rhône, au débouché de la vallée de l'Isère, voie d'accès vers les Alpes. Située à quelques kilomètres au sud du 45e parallèle, la ville est souvent désignée comme la porte du Midi de la France. « À Valence le Midi commence » disent les gens du « Nord ». La cité est désormais établie sur quatre terrasses alluviales qui s'étagent sur la rive gauche du Rhône :
·       la plus basse, qui est la plus proche du fleuve, où se trouvaient les quartiers de pêcheurs et de mariniers ;
·       la terrasse intermédiaire, à l'abri des crues du fleuve, où s'est développée la ville historique, d'abord à l'intérieur de ses remparts, puis à l'extérieur ;
·       la troisième terrasse fortement urbanisée dans la deuxième moitié du XXe siècle ;
·       la plus haute, dénommée plateau de Lautagne où se développe un pôle d'activités technologiques depuis la fin du XXe siècle.
La ville a également donné son nom à une région géographique bien délimitée : le Valentinois.


Sources et liens
Wikipédia 

BEGHIN SAY






Mon Papa Claude VISONNEAU a effectué pratiquement toute sa carrière à la Raffinerie BEGHIN SAY à NANTES. Il a finit comme Agent de Maîtrise




En 1935, la société des raffineries et sucreries SAY s'implantait à NANTES où elle avait acheté à la compagnie générale transatlantique un terrain allant jusqu'à la Loire (Quai Wilson) dont une partie, le long du boulevard Bénoni Goullin, aurait été occupée à partir de 1930 par l'usine construite pour la société nouvelle de galvanisation tous métaux, précédemment installée sur Bias.

L'opération se situait dans la continuité de la politique de reprises ou de créations de raffineries et de sucreries, amorcée par la société SAY avec l'acquisition en 1917 et 1924 des trois raffineries de BORDEAUX pour compenser ses pertes dans le Nord de la France et disposer d'établissements susceptibles de continuer à produire en cas de nouveau conflit.
















Mise en route en 1937 la raffinerie pouvait produire 200 tonnes de sucre par jour (60 000 tonnes par an) soit 10 % de la consommation française et la papeterie qui commença la fabrication en 1941, 60 tonnes par jour (18 000 tonnes par an). L'effectif global était de 500 à 600 personnes. L'ensmble avait couté 105 Millions de francs.

La raffinerie, fût bombardée en septembre 1943, juin juillet 1944 et fermée au juin.

La reconstruction d'urgence demandée en septembre 1944 était acceptée en décembre.

Jusqu'à la réouverture, le personnel d'entretien de l'usine (environ 65 personnes) furent affectés à la reconstruction.

A la remise en route le 1er janvier 1946, avec six mois de retard sur le calendrier prévu, de nombreux travaux restaient à faire.

Ceux de la papeterie, des ateliers de clarification des sirops et des raffinés, étaient achevés à la fin de l'année 1947.

La campagne de 1950/1951 portant sur la cartonnerie. en 1952.1953 l'atelier des turbines Adant était reconstitué et les quatres chaudières de la centrale thermique réparées.

En 1953, il restait à remettre en état la station de pompage de l'eau de Loire, dont les travaux étaient subordonnées à celle du quai Wilson.

Après le rachat en 1973 de la Société SAY par le groupe BEGHIN (sucreries et distilleries de betteraves) la raffinerie était équipée d'appareils à cuire du contructeur Babcox - Wilcox, Cail, Fives Lille, puis en 1978.1980 d'un atelier de moulage de sucre en moreaux (dominos).

C'est à NANTES qu'était mis au point en 1981 le procédé de cristallisation en continu des raffinés de premier jet, procédé breveté qui sest généralisé depuis.

En 1989 la papeterie était vendue au groupe OTOR.

La modernisation continua après la fusion en 1992 du groupe BEGHIN SAY avec le groupe italien ERIDANIA controlé par MONTEDISON, puis le rachat en 2002 par des coopératives de planteurs de betteraves (union des sucreries et distilleries agricoles) d'origine picarde, et l'union des planteurs de betteraves à sucre qui formaient en 2004 le groupe TEREOS, dernier propriétaire en date .

La réhabilitation des bâtiments, dont la mise en couleur en 1993 par Dumez Image, reste l'aspect le plus visible d'un ensemble de transformations

La branche conditionnement était developpée et étendue des raffinés produits sur place à ceux des autres usine du groupe, et dans le prolongement, à leur commercialisation.

La contrepartie des phases de modernisation de la production, la réduction des effectifs qui passèrent de 300 personnes dont 75 % d'ouvriers vers 1987.1988 à 180 hors personnel commercial en 1998, pour arriver à environ 80 aujourd'hui.

La raffinerie SAY devenait l'unique raffinerie nantaise en activité après la fermeture de l'usine de Chantenay en 1968, puis la dernière du port de la façade atlantique après la fermeture par BEGHIN SAY de ses trois raffiineries de Bordeaux en 1984.

Cette usine est labellisée depuis le printemps 2009 au titre du Patrimoine du XXème siècle.


Source ; "Raffinage et raffineries de sucre à NANTES 17è -20è siècles" - EVELYNE ROBINEAU - CARNETS D'USINE Edition MEMO.