#GENEATHEME - L'HISTOIRE SANS FIN



Pour ce mois de décembre, avant de faire le point sur cette année 2014, je reprends pour partie les articles que j’avais écrit pour le Challenge AZ  qui conviennent à mon avis très bien à cette « Histoire sans Fin »

Q «  Qui Quand Quoi, »

Y « Y a-t-il une fin en généalogie »

 Tous les Généalogistes amateurs que nous sommes, ont du se poser ces questions un jour ?

Le début de mes recherches généalogiques ; Pour moi, çà a été une évidence au décès de ma Grand-Mère paternelle, Thérèse AVERTY.

Je  crois  que ce décès survenu quelques années après mon Père,  m’a fait comprendre que les Anciens ne sont pas éternels, et j’ai pris conscience à ce moment là que la mémoire du passé est une chose importante !

J’aurai du, de par mon métier « clerc de notaire », m’y intéressée beaucoup plus tôt, j’aurai alors pu partager de façon différente les histoires du passé avec ma Grand-Mère, et mon Père. Je le regrette aujourd’hui !

Lorsque j’ai commencé à trouver des Ancêtres de ma Grand-Mère,  çà a été le commencement d’un long parcours de recherches. Dès que je trouvais un nouvel Ancêtre, il fallait que j’aille plus loin encore ! Je rentrais du travail et je m’y mettais, du lundi au vendredi, et même les week-ends !

Et puis un jour on ne trouve plus grand-chose, parce que les registres sont difficiles à déchiffrer, où parce qu’ils n’existent plus, mais on ne baisse pas la garde pour autant. On se met à retranscrire les extraits de baptême, de mariage, de décès, on complète nos fiches, on se met à rechercher les frères les sœurs, etc….

Et alors on met en ligne nos trouvailles en espérant trouver un ou des cousins lointains, et puis vient le blog pour faire partager nos photos anciennes, les métiers de nos Ancêtres, leurs terroirs, leurs histoires de famille, etc….

J’ai bien avancé dans la généalogie de ma Grand-Mère, alors je me suis mise à celle de mon Grand-Père paternel, j’ai aussi commencé celles de ma Maman, et celles de mon Mari.


Ce virus qu’ont tous les généalogistes amateurs – chercher, fouiner dans les archives, dans les mémoires des vivants est en fait très virulent et très tenace car on ne s’arrête jamais.

 

Quant on en est atteint, il n’y a pas de vaccins pour nous en défaire ! 


Côté souvenirs et notes personnelles, je replonge dans ma mémoire pour trouver des anecdotes, des moments simples passés en famille, mais qui ont marqué ma vie.

Ensuite, il y a les recherches de l’histoire (avec un grand H), sur la vie de nos Ancêtres, comment ils ont vécu, à quelle période, dans quel village, quels étaient leurs métiers !

Le challenge AZ m’a d’ailleurs permis de reprendre mes recherches que j’avais laissées un peu de côté.

Je découvre au fil des lectures des autres blogs, que beaucoup d'entre nous sommes atteints du même virus ! 

Mais cette "maladie" est tellement passionnante qu'on ne souhaite pas en être guéri !  Et on souhaite au contraire qu'elle se propage encore et encore !!!


 

#GENEATHEME - 1 Jour 1 Poilu





#GENEATHEME – 1 Jour 1 Poilu



Comme j’ai déjà écrit pour le challenge AZ sur les journaux d’opérations militaires, hôpitaux militaires,  infanterie coloniale, et sur Louis AVERTY frère de ma Grand-mère mort pour la France,

J’ai choisi pour ce mois de Novembre, d’écrire sur « 1 Jour 1 poilu », et plus précisément sur les sonneurs bretons pendant la première guerre mondiale.



Vous retrouverez en fin d’article, cinq sonneurs d’aujourd’hui, habillés en Poilus, le 11 novembre jour de la Commémoration pour rendre hommage aux Poilus morts pour la France.

**************

Pendant la première guerre mondiale, les Bretons se mettent en tête d’offrir à leurs compatriotes, partis se battre dans les tranchées, des binious et des bombardes pour chasser « le mal du pays », et raviver leur ardeur au combat.

 Les journaux « Kroaz ar Vretoned » en Trégor, et « L’Union agricole et maritime », en Morbihan, publient en janvier 1915 un appel dans le but de pouvoir acheter des instruments et de les envoyer aux régiments bretons.
C’est un succès ; 22 bombardes et binious sont commandés ! On adresse les instruments au hasard des demandes aux 62è, 262è et 248è RI et aux 73è et 88 RIT.
 

 
 Témoignage du sous-lieutenant Escande, écrit le 27 avril 1915 :



"Ils sont arrivés hier matin ……. Ouvrir le colis, appeler les joueurs de la compagnie, monter le biniou et la bombarde, essayer les anches, fut l’affaire de quelques minutes"
"Bientôt, nos bardes essayent leurs instruments et se mettent d’accord. Mais le bruit de son arrivée s’est vite répandu et les premiers sons entendus au loin ont vite convaincu les plus incrédules."








"Devant la salle où les joueurs essaient leurs instruments, la compagnie s’est bientôt rassemblée."
"Ah, je vous assure qu’il est inutile de faire la chasse aux retardataires, comme lorsqu’il s’agit d’une corvée ! Tout le monde est là, ceux de Pontivy, et ceux de Camors, les gars d’Hennebont à côté de ceux d’Etel, ou d’Auray, tout le monde est là, prêtant l’oreille, un sourire aux lèvres, les yeux brillants de plaisir, retrouvant à la fois leur jeunesse et leur pays évoqués par les sons de ces instruments."
"Devant cet auditoire, les joueurs se font un peu prier ; il y a si longtemps qu’ils n’ont pas touché un biniou ou une bombarde, et les bons joueurs sont rares. Mais le public sera indulgent. D’ailleurs, voici les maitres sonneurs ; Aupied de Pontivy, Jarno de Pluvigner.
"Sous leurs doigts agiles, biniou et bombarde mêlent leurs trilles. Quel plaisir d’entendre les vieux airs bretons !"
"Ils sont là, les fils d’Armor, écoutant les mélodies de leur pays, et je surprends quelques yeux humides ; ils sont tous là, non seulement les poilus de la 8ème, mais ceux des autres compagnies, et bientôt la moitié du bataillon se rassemble dans la rue ; Ah ! Les jolis airs qu’ils sonnent ! …."

 

"Allons les gars, en place pour la ridée ! Parmi les curieux, des couples se forment ; les artilleurs béarnais et de rares civils ; quelques femmes et quelques enfants regardent curieusement les vieilles danses bretonnes."

 




"Mais on réclame le biniou ailleurs. Et nos sonneurs font le tour du village, s’arrêtant devant le cantonnement de chaque compagnie. Ah ! Je vous assure qu’ils eurent un franc succès, nos joueurs bretons et leurs instruments. Les soldats en oublièrent leurs fatigues, les cuisiniers laissèrent brûler leur ragoût et la soupe fut retardée d’une demi-heure."
"Le soir, c’est encore le biniou qui donna le signal du départ pour les tranchées"

Lettre publiée par le Nouvelliste Breton – 6 juin 1915




"Le Biniou A Poil" ;  journal publié entre 1916 et 1917 par les poilus du 248e Régiment d’Infanterie, caserné à Guingamp.













 

Illustration due au peintre-illustrateur Georges Scott, peintre des armées






 
 


















 



 ***************

Cent ans après, le 11 Novembre 2014, dans la petite commune de BOUAYE (en Loire Atlantique),  cinq sonneurs d'aujourd'hui se retrouvent habillés en Poilus pour rendre hommage aux cinquante-deux jeunes Boscéens (habitants de BOUAYE en Loire Atlantique) qui ne reviendront pas, ainsi qu'à tous les Poilus morts pour la France. 
Pour la Commune de BOUAYE, ils représentent 3, 5 % de la population, qui compte alors 1 389 habitants, sans oublier ceux qui reviennent blessés.






















 
















  











 




« La Prière des Tranchées »


Les blés sont déjà hauts, dans les sillons de France, L'été les a dorés, l'été les a mûris.
La moisson sera-t-elle aussi belle qu'on pense ? Est-ce assez de grandeur, d'héroïsme et de cris ?  
Seigneur, nous n'avons pas dans l'abandon des larmes. Oublié votre gloire et trahi votre nom.
Nous n'avons pas douté du retour de vos armes. Le jour va-t-il sonner des résurrections ? 

Notre espoir s'élevait quand nous étions à terre. Nous n'étions que son ombre et nous étions sans voix.
Seul il tendait vers Vous la foi de nos prières, Mais nous voici levés, Seigneur, tous à la fois.  
Les blés jaunes sont hauts entre les forêts vertes. La France attend debout le prix de ses douleurs.
Aux moissons de demain les granges sont ouvertes. Le Jour va-t-il sonner des guérisons, Seigneur ?  
Seigneur, le fruit est lourd qui fait ployer la branche.L’odeur du verger clos promet des jours heureux.
Sous l'opulent fardeau l'arbre geint et se penche, Et la récolte est proche, et le désir nombreux. 
Tant de sang abreuva le champ de la Patrie. Tant de sang accordé pour un immense éveil,
Que chaque fruit de l'arbre en sa pulpe mûrie Mêle un goût d'héroïsme à son goût de soleil. 
Jadis nous n'avions rien que nos paisibles roses. Le jardin regrettait de n'être qu'un jardin.
Mais le voici grandi sous les métamorphoses, Tragique de porter l'orgueil de nos destins. 

Le fruit est lourd, Seigneur, l'après-midi sommeille. Nous n'avons épargné ni l'effort ni l'espoir.
Souffrez que le fruit tombe au creux de nos corbeilles Et que nous rentrions, joyeux, avant le soir.
Le soir tombe, semblable au-dessus des deux lignes Semblable de tendresse et de rédemption.
Encore un jour passé que nous abandonnons Pour mieux aimer demain dont l'espoir nous fait signe. 
Le soir tombe, Seigneur. Sous sa feinte douceur. Que cache-t-il, tendant la trame de son ombre ?
Quel invisible doigt parmi nos rangs dénombre. Ceux dont le dernier jour sera ce jour qui meurt ?
Quels d'entre nous verront le prochain crépuscule ? Quels verront la Victoire et l'ultime combat ?
Notre désir grandit, s'exalte, se débat, Et, douloureux se tend vers le but qui recule.  
Sans la flamme, Seigneur, les flambeaux ne sont rien. Nous sommes les flambeaux et vous êtes la flamme.
Pour l'orgueil de nos cœurs, pour la foi de nos âmes, Seigneur, accordez-nous notre espoir quotidien.
Seigneur, vous n'avez pas exaucé nos prières. Voici les ciels de brume et d'immobilité !
Chaque jour alourdit le poids de nos misères Et nous doutons parfois, Seigneur, de la clarté.
Où sont les fruits promis, les moissons et les roses ? L'hiver a poignardé la gloire du jardin.
Aux espoirs abolis les granges se sont closes Et le vol des corbeaux insulte à nos destins.
Pitié mon Dieu, pitié pour tous ceux qui fléchissent, Pour tous ceux qui n'ont plus la foi qu'il faut avoir.
Plus pur est dans le cœur l'état du sacrifice Quand il ne s'est nourri qu'aux flambeaux du devoir.
D'autres heures naîtront, plus belles et meilleures. La Victoire luira sur le dernier combat.
Seigneur, faites que ceux qui connaîtront ces heures Se souviennent de ceux qui ne reviendront pas.  

Sylvain ROYÉ (1891-1916)

Ce poème publié autrefois par Paul Galland dans son "Histoire de la Grande Guerre 14-18" (Ed. Durassié & Cie 1974, pp. 248-249). La notice introductive, dans le livre de P Galland nous rappelle que Sylvain ROYÉ était breton.


*****************
 Le 1er août 1914, les cloches carillonnent pour annoncer la mobilisation générale. Les hommes quittent leurs familles pour rejoindre leur régiment. C'est le début d'une guerre qui laissera des traces, sur le front et à l'arrière.
Depuis plus d'un an, le travail de mémoire a commencé, coordonné par la municipalité, qui associe l'union des anciens combattants, le lycée d'Orbigny et l'association Bouaye histoire. Tous se penchent sur cette période à travers les archives municipales, départementales et sur le site de l'armée. L'histoire se découvre ainsi par pans entiers.
Ce travail de recherche sera mis en valeur lors d'une exposition de onze panneaux, salle du conseil municipal. C'est le fruit du travail des lycéens et professeurs d'histoire-géographie. À côté des panneaux, « Bouaye histoire » présente des documents originaux, relatifs à cette période, comme des extraits de la correspondance de Pierre Petit, ou encore des extraits d'archives colorées du cantonnement qui s'installera à Bouaye. Car deux régiments resteront sur la commune durant tout le conflit, et les soldats auront des cibles sur le lac. Ils creuseront même des tranchées dans les marais voisins.
La vie du bourg est chamboulée. Les maisons sont réquisitionnées pour loger le 91e régiment d'infanterie et le 45e territorial. La salle Jacqueline-Auriol est construite et sert de foyer pour un détachement en lien avec la station de Basse-Lande, à Brains. Dans cette salle, deux diaporamas seront projetés. Le premier, réalisé par Raphaël Ligtenberg, retrace le parcours d'un poilu australien, et le second complète l'exposition des lycéens autour de destins singuliers de Boscéens.
Cette exposition est  visible à BOUAYE  jusqu'au 30 novembre.


Pour en savoir plus :
-Patrick Malrieu, Binious Militaires, Musique Bretonne,
- Ouvrage Collectif, Musique Bretonne Histoire des sonneurs de tradition, éditions ArMen,
-  Étienne Le Grand, Un regard breton dans la Grand Guerre, Cahiers d’Arkae n°10,
- Jean Pascal Soudagne, Les Bretons dans la guerre de 14-18, Ouest-France,
- Didier Guyvarc’h & Yann Lagadec, Les Bretons et la Grande Guerre :


Sources

Musique Bretonne – Musikebreiz https://musikebreizh.wordpress.com ; Histoire des Sonneurs de Tradition – Le Chasse Marée – Armen 



Extrait du site de la commune de Bouaye  « Bouaye commémore les poilus de 14-18 »

Photos personnelles concernant la commémoration du 11 Novembre 2014




#GENEATHEME - LE MOIS DE LA PHOTO




#GENEATHEME – Le Mois de la Photo



Pour ce mois d’Octobre, j’ai choisi le thème de la photo.



Je ne vais pas vous présenter une seule photo, mais plutôt sept.



En effet, il s’agit des mariages de 8 des 11 enfants de Samuel RICHARD et Rose AUVINET mes arrières grands-parents maternels, réalisés entre 1919 et 1933.




L’ainée des filles Rose RICHARD née le 13 Novembre 1896 à la BOISSIERE DE MONTAIGU (Vendée) s’est mariée le 23 septembre 1919 avec PINEAU Paul  né en 1891
Elle est alors âgée de 23 ans.

 








On peut voir sur la photographie, qu’il s’agit d’un mariage double. Le couple qui nous intéresse est celui de gauche en regardant la photo.

Les mariés ainsi que les invités sont habillés de couleur sombre, la robe de la mariée est assez longue,
La majorité des femmes portent une coiffe à l’exception des mariées qui semblent porter une couronne de fleurs. 
Tout ce beau monde arbore une fleur à la boutonnière. Les bouquets des mariées sont portés par  les femmes à l’arrière (peut-être les témoins des mariées)
On retrouve mes arrières grands-parents en haut à gauche.


 
Cécile RICHARD (Cinquième enfant) née à la BOISSIERE DE MONTAIGU le 30 juin 1901, se marie avec SOULARD Louis (né à 1895). Elle est âgée de 20 ans.

Là aussi un mariage double – le couple qui nous intéresse est encore à gauche en regardant la photo

 




La robe de mariée est un peu plus courte, laissant voir les chevilles, toujours de couleur sombre, mais avec une dentelle blanche.
La mariée porte un voile blanc sur la tête rehaussée d’une couronne de fleur, ainsi que des gants blancs, et une fleur à la boutonnière, mais semble t-il pas de bouquet de fleurs.
Seule une poignée de femmes (les plus âgées) portent la coiffe traditionnelle.
On retrouve mes arrières grands-parents à la droite du marié assis derrière les enfants.

La noce semble un peu plus nombreuse que pour Rose.


Marie-Thèrése RICHARD (la cadette) née à LA BOISSIERE DE MONTAIGU le 29 novembre 1897 épouse le 21 février 1922, FILLAUDEAU Léon né en 1895. Elle est âgée de 25 ans.

Cette fois-ci il s’agit d’un mariage triple.

Le couple qui nous intéresse est celui de droite en regardant la photo.
On retrouve mes arrières grands-parents assis à droite de la mariée.

 

Celle-ci a également une robe sombre, différente de celle de sa sœur Cécile mariée quelques mois plus tôt. Elle porte un voile et des gants blancs, mais là non plus pas de bouquet de fleurs.








Samuel RICHARD, le troisième enfant et l’ainé des garçons, né à LA BOISSIERE DE MONTAIGU le 3 décembre 1898, épouse le 10 novembre 1925 LIMOUISIN Augustine née en 1902.
Il est âgé de 27 ans.


 
Cette fois-ci un seul mariage, et la mariée est en blanc, et la robe dégage aussi les chevilles. Le marié a revêtu un costume sombre, avec une fleur à la boutonnière,  chapeau et gants blancs.
On retrouve toujours mes arrières grands-parents à la droite du marié assis au premier rang

Les femmes âgées portent toujours la coiffe, et les femmes plus jeunes semblent être coiffées et habillées à la mode des années 20

On peut voir un violoniste sur la photo.




Marcel RICHARD (quatrième enfant, et deuxième des garçons) né à LA BOISSIERE DE MONTAIGU le 30 juillet 1900, épouse DOUTEAU Marie née en 1901. (couple de droite en regardant la photo de la noce un peu plus bas)
 
Sa sœur Marthe RICHARD (sixième enfant) née à LA BOISSIERE DE MONTAIGU le 25 mars 1903 épouse GUERIN Barthélémy né en 1896) (couple de gauche en regardant la photo de la noce)

Cette fois-ci il s’agit d’un mariage double mais avec le frère et la sœur.




Ils se sont mariés tous deux le 8 juin 1926, Marcel est âgé de 26 ans et Marthe de 23 ans.

Les deux mariées sont en blanc, elles semblent revêtir le même style de robe. Le voile parait plus long que les précédents mariages vus plus haut.
On retrouve mes arrières grands-parents assis à droite du couple Marcel/Marie, ainsi que le violoniste en haut à droite.



Louis RICHARD (septième enfant) né à la BOISSIERE DE MONTAIGU le 31 décembre 1906 épouse DAVID Thérèse (née en 1911) le 10 février 1931.
Louis est âgé de 25 ans.
Il s’agit de mes grands-parents !


 




Les femmes âgées (beaucoup moins nombreuses) portent encore leurs coiffes traditionnelles.
Ma grand-mère est en robe blanche laissant voir les chevilles, une coiffe avec un voile, mon grand-père est en costume et nœud papillon noir.

Les jeunes gens semblent être habillés à la mode des années 30, avec quelques cols de fourrure pour certaines des jeunes femmes.
On retrouve le violoniste, et des amateurs de vins !
Mes arrières grands-parents se situent à droite du marié assis au premier rang.


 


Isabelle RICHARD (neuvième enfant) née à LA BOISSIERE DE MONTAIGU le 31 décembre 1911 se marie le 30 mai 1933 à LEBRETON Auguste né en 1908.
Elle est âgée de 22 ans.





Elle se marie elle aussi en blanc, la robe est plus longue que pour ma Grand-Mère. Le voile semble également plus long.
La mariée porte un bouquet de fleurs.
On retrouve encore mes arrières grands-parents à la gauche de la mariée assis au premier rang, ainsi que le joueur de violon.
Les femmes ainsi que les enfants sont tous chapeautées.


Sur les onze enfants qu'ont eu mes arrières grands-parents, huit se sont mariés, deux, Lucienne et Alice sont devenues bonnes sœurs, et Georges est resté célibataire.

Les deux garçons, Samuel et Marcel, se sont mariés  après 25 ans, et les filles entre 20 et 25 ans.








LE PAYS DE RETZ et PORT SAINT PERE, Berceau de mes Ancêtres AVERTY




 LE PAYS DE RETZ  et PORT SAINT PERE,
Berceau de mes Ancêtres AVERTY

Le pays de Retz, anciennement pays de Rais, Rays, Raiz), est un territoire s'étendant au sud-ouest du département de la Loire-Atlantique.

Il fait partie des pays traditionnels de la Bretagne d'Ancien Régime, érigé en baronnie puis en duché. Ses capitales successives ont été Rezé, puis Pornic et enfin Machecoul à partir de 1581.

Pays de Retz se dit Paeï de Rais ou Paeï de Raezaé en gallo et en poitevin, et Bro Raez en breton. Ses habitants sont appelés les Paydrets et les Paydrètes


Le pays de Retz a été entre autres l'un des principaux fiefs de Gilles de Retz, compagnon d'armes de Jeanne d'Arc et maréchal de France, dont l'histoire a surtout retenu les crimes et débauches.

Bordé à l'ouest par l'océan Atlantique avec la baie de Bourgneuf, il l'est au sud par le Marais breton et la Vendée, au nord par la Loire, et à l'est par le lac de Grand-Lieu et une limite approximative passant par Rezé, Pont-Saint-Martin, La Chevrolière, Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, Saint-Colomban, La Limouzinière, Corcoué-sur-Logne et Legé.
Avant la Révolution et la création des départements, le pays de Retz, dont les frontières ont souvent varié, a compris également les communes vendéennes suivantes (communes des Marches Bretagne-Poitou) :Blason Bois-de-Céné.svgBois-de-Céné,  Blason ville fr Bouin (Vendée).svgBouin, Blason ville fr Grand'Landes (Vendée).svgGrand'Landes, Blason ville fr La Garnache (Vendée).svgLa Garnache, Blason Saint-Étienne-du-Bois.svgSaint-Étienne-du-Bois.



Drapeau historique [bannière armoriée du pays de Retz : « Croix de sable sur fond d'or ».
 
 La bannière armoriée du pays de Retz date de 1251. Elle présente les couleurs héraldiques du blason déjà existant des premiers seigneurs de Retz : croix de sable sur fond d'or. Ces armoiries ont été confirmées en 1696 et plusieurs fois jusqu'à nos jours.



Cette bannière est l'un des plus vieux drapeaux de France. Les sociétés historiques, culturelles et économiques du pays reprennent habituellement ces armes et ce drapeau.

Un nouveau drapeau a été créé et dessiné en mai 2000, à l'initiative du Cercle Culturel Celtique de Pornic, par Romuald Renaud (les modalités strictes de conception de ce travail et les précisions historiques en rapport ont été confirmées exactes par l'Institut culturel de Bretagne, la Société Bretonne de Vexillologie, le Conseil Héraldique de Bretagne et le président d'honneur de la Société des Historiens du pays de Retz


Blasonnement : « D'hermine à la croix de sable, le premier canton changé pour or à la croix de sable ».


Port-Saint-Père est une  commune de l'Ouest de la France dans le département de La Loire Atlantique, région des Pays de La Loire
Ses habitants s’appellent les Port-Saint-Périns et les Port-Saint-Pérines


Le nom de Port-Saint-Père est attesté sous la forme latinisée Portus Sancti Petri « Port de Saint Pierre ».




Port-Saint-Père possède un nom en gallo, la langue d’oil  locale : Port-Saent-Pèrr (écriture ELG)
La commune fait partie de la Bretagne  historique, dans le pays traditionnel du Pays de Retz et dans le pays historique du Pays Nantais





A la fin de la seconde guerre mondiale,  à cause de l’existence de la poche de Saint Nazaire, l’occupation allemande se prolongea à Port-Saint-Père comme sur l'ensemble des localités voisines de l'estuaire durant 9 mois de plus (d'août 1944 au 11 mai 1945) la reddition effective de la poche intervenant 3 jours après la capitulation de l’Allemagne.



 













Sources wikipédia.