Les CHAUSSURES (femmes et hommes)









 Les Chaussures (femmes) 
 

De la Régence à la Révolution les chaussures des femmes changent peu. Jusqu’en 1770, elles restent longues et pointues, un peu relevées à l’extrémité, puis se réduisent et s’arrondissent du bout. 




 



 
Le plus souvent des pattes se croisent sur le cou de pied ou se posent les boucles ; puis le quartier fut fixé à l’empeigne sur les côtés.
Le soulier à la mode a un talon haut et très incliné en avant sous Louis XV, moins haut et placé plus en arrière après 1775. Les mules, de même forme que les chaussures, ont un talon plus bas.




Le cuir blanc ou de couleur est le plus communément employé pour l’usage courant, la soie étant réservée aux tenues élégantes.
On brode aussi le dessus de l’empeigne. Le talon, de bois dur, se revêt souvent de cuir rouge.
Les boucles sont des modèles très variés, rondes ou carrés, d’argent, d’acier ou de strass.

Les Chaussures (Hommes)
 
Les hommes portent des chaussures de forme simple à talon plat ornées d’une boucle. En cuir sombre ou noir, ces chaussures mettent en valeur les bas clairs portés avec la culotte de soie.
Sur les souliers d’homme, la boucle devient beaucoup plus importante.


Depuis la Renaissance, les cordonniers cessent de confectionner des chaussures différentes pour les deux pieds. A la fin du XVIIIème, on constate un timide retour à la distinction entre le pied droit et le pied gauche.
À la cour de Louis XV, le soulier à boucle demeure en vogue.
Le talon de la chaussure redescend à des proportions normales et la couleur noire se généralise. Les chaussures sont encore symétriques à ce moment.















Signe caractéristique de prospérité ; dans les huit à dix années précédant la révolution, les cordonniers tinrent des boutiques de plus en plus importantes et Sébastien Mercier note que « avec leur habit noir et leur perruque bien poudrée, ils avaient l’air de greffiers ».



 


Depuis la Renaissance, les cordonniers cessent de confectionner des chaussures différentes pour les deux pieds. A la fin du XVIIIième, on constate un timide retour à la distinction entre le pied droit et le pied gauche.


BIBLIOGRAPHIE
Textes et Images
La Soie en Occident – Editions Flammarion Jacques Anquetil
Histoire du Costume en Occident – Editions Flammarion François Boucher
La France au Temps des Libertins – Editions du Chêne Jacqueline Queneau et Jean-Yves Patte

Le Costume Louis XIV – Louis XV – Editions Flammarion La Grammaire des Styles

Le Costume Civil en France du XIII au XIXème siècle Editions Flammarion

Camille Piton
Fashion – Une Histoire de la mode du XVIII au XXème siècle Les Collections du Kyoto Costume Institute Editions Taschen
Dictionnaire du Costume – Editions Grund Maurice Leloir
Souverains et Rois de France – Editions du Chêne Gauvard, Cornette et Fureix
Encyclopédie Encarta
Encyclopédie Diderot D’Alembert – Art de l’Habillement Bibliothèque de l’Image
Dictionnaire Larousse
L’Epoque et son Style – La Décoration Intérieure 162O.192O Editions Flammarion Peter Thornton
Site – Marquise de/en/1700/howto/Frauen/contouche2.5htlm
 

L'ART DES PARFUMS


L’art des Parfums
Les fragrances lourdes, héritées du Grand Siècle, sont encore très en vogue. Elles servent à masquer les odeurs corporelles, mais avec le renouveau des plaisirs du bain et d’une hygiène plus nette, l’art des parfums change.
Il ne sert plus essentiellement à masquer, mais à révéler. La poudre de Chypre connaît une vogue jusque dans les années 174O. Composée de racine d’iris, de civette et de musc, elle est, avec le benjoin et l’ambre, de ces parfums entêtants ayant une très forte connotation sexuelle.
Mais rapidement ces senteurs lourdes et animales renvoient à la prostitution et la courtisanerie.
Alors les goûts changent.
Dans la guerre des cœurs, toutes les armes sont bonnes pourvu qu’elle ne soient pas reconnues de tous.
La mode vient aux senteurs subtiles, discrets signes d’un raffinement suprême et non plus signature.
Les eaux de rose, de violette ou de jasmin triomphent. Avec le goût naissant pour le naturel, très étudié, des bergeries, on se prend à rêver fleurs des champs.


BIBLIOGRAPHIE

Textes et Images
La Soie en Occident – Editions Flammarion Jacques Anquetil
Histoire du Costume en Occident – Editions Flammarion François Boucher
La France au Temps des Libertins – Editions du Chêne Jacqueline Queneau et Jean-Yves Patte
Le Costume Louis XIV – Louis XV – Editions Flammarion La Grammaire des Styles
Le Costume Civil en France du XIII au XIXème siècle Editions Flammarion
Camille Piton
Fashion – Une Histoire de la mode du XVIII au XXème siècle Les Collections du Kyoto Costume Institute Editions Taschen
Dictionnaire du Costume – Editions Grund Maurice Leloir
Souverains et Rois de France – Editions du Chêne Gauvard, Cornette et Fureix
Encyclopédie Encarta
Encyclopédie Diderot D’Alembert – Art de l’Habillement Bibliothèque de l’Image
Dictionnaire Larousse
L’Epoque et son Style – La Décoration Intérieure 162O.192O Editions Flammarion Peter Thornton
Site – Marquise de/en/1700/howto/Frauen/contouche2.5htlm
Site – http://www2.ac-toulouse.fr/…/castres/lauv05.htm

LES MOUCHES







Un général d’armée n’emploie pas plus d’attention à placer sa droite ou son corps de réserve qu’elle en met à poster une mouche, qui peut manquer, mais dont elle espère ou prévoit le succès ! »
D’abord, il y a un précepte ; toute personne bien née doit avoir la peau claire et fraîche. Il est du dernier vilain de montrer une figure halée. C’est là proprement se faire une face de rustique grossier. Toute dame qui fait une promenade devra protéger son teint.

Ensuite vient le rituel de bon goût ; il convient en toute occasion de protéger sa peau avec un onguent épais. Ce rituel est aussi un code d’appartenance, un signe de reconnaissance car on ne saurait paraître en société la peau fardée.
Ensuite pour parfaire ce chef d’œuvre, et suivant l’humeur du moment on posera des mouches.
Au commencement, la mouche était une simple coquetterie. Ce petit rond de taffetas noir ne servait qu’à dissimuler une « élevure ». Mais bien vite, on comprit tout l’agrément qu’on pouvait tirer de ces lunes noires.

C’est alors plus qu’une mode, une furie. Mais une furie capricieuse

Selon l’humeur du jour, les mouches sont en forme de lune, d’étoile ou de fleur, et se promènent sur les visages. Naît alors un langage galant destiné aux personnes averties.
« La Passionnée », se place au coin de l’œil (1)
« La Galante » au milieu de la joue (2)
« La Majestueuse » sur le front (3)
« La Coquette » sur les lèvres (4)
« L’Effrontée » sur le nez (5)
et la « Baiseuse » si bien nommée, auprès des lèvres (6)

Mais gare aux mouches trompeuses qui peuvent brouiller les codes « La Receleuse » ne fait que dissimuler un bouton opportun.


BIBLIOGRAPHIE

Textes et Images

La Soie en Occident – Editions Flammarion Jacques Anquetil

Histoire du Costume en Occident – Editions Flammarion François Boucher

La France au Temps des Libertins – Editions du Chêne Jacqueline Queneau et Jean-Yves Patte

Le Costume Louis XIV – Louis XV – Editions Flammarion La Grammaire des Styles

Le Costume Civil en France du XIII au XIXème siècle Editions Flammarion

Camille Piton
Fashion – Une Histoire de la mode du XVIII au XXème siècle Les Collections du Kyoto Costume Institute Editions Taschen
Dictionnaire du Costume – Editions Grund Maurice Leloir
Souverains et Rois de France – Editions du Chêne Gauvard, Cornette et Fureix
Encyclopédie Encarta
Encyclopédie Diderot D’Alembert – Art de l’Habillement Bibliothèque de l’Image
Dictionnaire Larousse
L’Epoque et son Style – La Décoration Intérieure 162O.192O Editions Flammarion Peter Thornton
Site – Marquise de/en/1700/howto/Frauen/contouche2.5htlm
Site – http://www2.ac-toulouse.fr/…/castres/lauv05.htm