N’ayant pas eu
de matière pour écrire sur le Q, je reprends l’article que j’avais écrit dans
le cadre du challenge AZ 2014.
Pour débuter en
généalogie, il faut d’abord se poser des questions.
QUI – sur QUI
débuter sa généalogie
& sur QUI
faire des recherches ?
Je crois qu’au
début des recherches, il faut se poser cette question, et rester sur le but
recherché. Donc rester focaliser sur une branche pour ne pas se disperser.
Ensuite,
lorsque l’on est un peu plus « avancé» dans les recherches, il est facile
de dévier vers d’autres ancêtres (frères sœurs, cousins, ascendants du
conjoint…..)
Pour moi, cela
a été une évidence – j’ai commencé à m’intéresser à la généalogie en 2004,
après le décès de ma Grand-Mère paternelle, Thérèse AVERTY. C’est donc tout
naturellement sur elle que j’ai commencé mes recherches.
Lorsque j’ai
trouvé son nom et son prénom sur GENEANET, çà a été le commencement d’un long
parcours de recherches, et j’ai été touchée par ce virus qu’ont tous les
généalogistes amateurs – chercher, fouiner dans les archives, dans les mémoires
des vivants et ne jamais s’arrêter !
QUAND
A quel moment
commencer une généalogie ?
A tous âges,
sans doute ! Mais la plupart du temps, les généalogistes amateurs, ne s’y
intéressent que lorsqu’ils arrivent à un certain âge (à mon avis entre 40 et 60
ans). On prend conscience à ce moment là que la mémoire de la famille est une
chose importante !
Cela a été le
cas pour moi, je regrette aujourd’hui de ne pas avoir commencé plus tôt, et de
ne pas m’être assez intéressée sur le passé de mes parents et grands-parents!
Aujourd’hui, ils ne sont plus là pour répondre à mes interrogations.
Un conseil pour
les jeunes générations – discutez avec vos parents, papis et mamies, revivez
avec eux leurs histoires de famille, faites leur raconter des anecdotes du
passé !!
QUOI – dire, écrire
Je m’efforce
pour ma part, lorsque j’ai trouvé un acte (naissance, baptême, mariage ou
autre) de le déchiffrer, et de le retranscrire.
Côté souvenirs
et notes personnelles, je replonge dans ma mémoire pour trouver des anecdotes,
des moments simples passés en famille, mais qui ont marqué ma vie.
Ensuite, il y a
les recherches de l’histoire (avec un grand H), sur la vie de nos Ancêtres,
comment ils ont vécu, à quelle période, dans quel village, quels étaient leurs
métiers !
Ma
participation à mon premier challenge AZ en 2014 m’a d’ailleurs permis de
reprendre mes recherches que j’avais laissées un peu de côté.
Celui de cette
année me permet d’aller encore plus loin à la rencontre de mes Ancêtres.
C’est toujours
aussi passionnant !
****************
Mais, que ce soit pour QUI, QUOI,
QUAND, nos recherches ne servent à rien, si on ne souhaite pas les faire
partager !
Qui n’a pas eu
le plaisir de trouver sur la toile, un cousin éloigné, de partager ses recherches
et d’échanger !
Qui n’a pas eu
le plaisir, lors de réunions de famille, d’évoquer les souvenirs du
passé !
Bien sûr, c’est
bien de dire que notre famille remonte d’après nos recherches actuelles à 1400
ou autres. Mais cela n’intéresse pas grand monde, car on sait tous que nos
ancêtres sont beaucoup plus anciens.
Le plaisir de
tout généalogiste n’est il pas aussi dans le fait de fouiller dans le passé de
nos Ancêtres qui ont vécu à des périodes plus ou moins chargées de notre
histoire et d’en trouver un par hasard qui a vécu quelque chose de plus
extraordinaire qu’un autre !
Il faut garder
cette mémoire du passé, si précieuse à mes yeux, pour que les générations
futures n’oublient pas QUI nous sommes, et d’où nous venons !
Ceci est mon point de vue - Mais peut-être ne le partagez-vous pas ? Qu'en pensez-vous ?
Il faut se souvenir du passé, non pour rouvrir de vieilles blessures, mais
pour les refermer.
Quand on ne sait pas où l’on va,
qu’on sache d’où l’on vient. En Afrique, quant un vieillard meurt,
C’est une bibliothèque qui brûle.
Je terminerai par cette pensée, que je fais mienne
Savoir quelque chose, ce n'est pas la
posséder.
Et savoir ce n'est pas comprendre.
Savoir ne s'oppose pas à ne pas savoir, mais à savoir
mal.
Savoir est une approche de l'être
Et devrait ressembler à être.
Se rappeler, transmettre, partager, et conserver cette mémoire orale ou
écrite pour les générations
futures,
Voilà un défi que j’essaye tous
les jours de relever !
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