La
Régence a donné au costume masculin, une aisance, une ampleur, une élégance particulière.
Pendant un siècle, l’habit à la Française ne sera
que le seul vêtement masculin créé à cette époque.
Les trois éléments essentiels du costume Louis XIV : justaucorps, veste et
culotte sont conservés, mais avec d’importantes modifications.
Sous
Louis XV, le
justaucorps prend le nom d’habit à la Française qu’il gardera jusqu’à la fin du
XVIII ème siècle ;
Le
justaucorps
: Les manches sont très ouvertes et assez courtes avec parements en ailes qui
épousent la saignée. Les
pans sont froncés à la taille.
De
chaque coté on fait partir d’un bouton cousu sur les hanches cinq ou six gros
plis ronds doublés d’étoupe et de toile raide de manière qu’une fois boutonné à
la ceinture les plis s’écartent naturellement en plis droits et réguliers.
C’est d’entre ces plis que sort la poignée de l’épée.
L’habit
à la Française conserve aux manches les mêmes hauts parements, le même
groupement de plis aux hanches ; cependant, au-dessus des plis latéraux, on
ajoute généralement des boutons. Dans la deuxième période du règne de Louis XV, il perd un tiers de son
étoffe ; il est plus court de basque, échancré sur le devant, et souvent les
boutons ne sont plus que des ornements.
Les
boutons des hanches passent derrière ainsi que les plis. Les manches sont plus
longues et moins amples.
La
veste (gilet à manches) :Sous la Régence, elle
arrive au milieu des cuisses et est munie de poches. Ses manches dépassent
légèrement celles de l’habit ; le dos est toujours lacé et fait de la même
étoffe que le devant. Elle n’est boutonnée qu’à la taille avec trois ou quatre
boutons. Sous Louis XV,
les manches disparaissent et la veste devient gilet qui descend d’abord assez
bas pour s’arrêter sous la taille à la fin de son règne
La culotte : Invisible lorsque l’habit est boutonné, elle est froncée et maintenue par des cordons ou une boucle. Elle a jusqu’à huit poches. Les bas cachent le bas de la culotte ; ils sont roulés sur les genoux. Vers 1745 la culotte descend au-dessous des genoux et s‘attache par des pattes à boucles et recouvre les bas.
Sous la Régence, la chemise et la cravate de dentelle ne font souvent qu’un ; sous Louis XV le jabot de dentelle a tendance à disparaître pour être remplacés par une cravate, souvent noire formant nœud par-devant.
Les
souliers ont des bouts fins et carrés, de hauts talons et des petites boucles.
Ils ne présentent pas de grande évolution sous Louis XV. La pièce du coup de pied est
toujours assez haute, et à partir de 1730, les talons rouges, réservés à la
noblesse sont plus bas.
Par exemple :
Le Frac, sorte d’habit sans
poches ni boutons et avec un petit collet rabattu (On ne porte pas l’épée
avec le frac).
La Redingote, importée
d’Angleterre vers 1725 où elle s’appelait Riding coat (Vêtement pour monter à
cheval).
Elle est longue, munie
d’une ceinture et de deux petits collets dont un pouvait se remonter.
L’habit était également
porté très jeune
BIBLIOGRAPHIE
Textes et Images
La Soie en Occident – Editions Flammarion Jacques Anquetil
Histoire du
Costume en Occident – Editions Flammarion François Boucher
La France
au Temps des Libertins – Editions du Chêne Jacqueline Queneau et Jean-Yves PatteLe Costume Louis XIV – Louis XV – Editions Flammarion La Grammaire des Styles
Le Costume Civil en France du XIII au XIXème siècle Editions Flammarion
Camille Piton
Fashion – Une Histoire de la mode du XVIII au XXème siècle Les Collections du Kyoto Costume Institute Editions Taschen
Dictionnaire du Costume – Editions Grund Maurice Leloir
Souverains et Rois de France – Editions du Chêne Gauvard, Cornette et Fureix
Encyclopédie Encarta
Encyclopédie Diderot D’Alembert – Art de l’Habillement Bibliothèque de l’Image
Dictionnaire Larousse
L’Epoque et son Style –
Site – Marquise de/en/1700/howto/Frauen/contouche2.5htlm
Site – http://www2.ac-toulouse.fr/…/castres/lauv05.htm
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