H comme Hôpital militaire
Pour la lettre H, j’ai choisi tout naturellement de parler de l’hôpital militaire de BROONS, car le frère de ma Grand-Mère Paternel y est décédé en 1916.
Vous retrouverez ce grand-oncle à la lettre L comme Louis.
Donc, revenons à notre hôpital militaire ;
Il est situé sur la commune de BROONS, rue de la Barrière, dans les Côtes d’Armor en Bretagne. (Anciennes Côtes du Nord)Dès la première semaine de la guerre en 1914, l’administration centrale enregistre de très nombreuses offres de locaux, en vue de l’hospitalisation temporaire des malades et des blessés. Il devient rapidement nécessaire de soumettre toutes ces offres à un examen préalable.
A cet effet, la 7ème Direction du Service de Santé au Ministère de la Guerre organise dans chaque région militaire une commission chargée de procéder sur place à un examen rapide des locaux et des aménagements nécessaires à leur transformation en formation hospitalière.
C’est ainsi que le Couvent de la congrégation des Filles de Sainte Marie de la Présentation devient le 9 septembre 1914, l’Hôpital complémentaire N° 42 de la 10ème région militaire.
Cet hôpital avait une capacité de lits entre 250/450 et 500.
Plusieurs des sœurs de Sainte-Marie de la Présentation, infirmières à l’Hôpital de Broons ont été médaillées d’honneur des Epidémies (bronze - Journal Officiel du 2 juin 1918)
Mots pour une des sœurs ; « Avec un dévouement et une patience sans bornes, a soigné pendant toute la guerre les blessés et les malades français, belges, russes, et spécialement les tuberculeux de troisième période et les malades mentaux dangereux. »
Histoire de cette demeure
Tout commence en 1817, lorsque l’Abbé Fleury, nommé curé de Broons, trouve une paroisse marquée par les profondes blessures de la tourmente révolutionnaire : les malades, les pauvres, les vieillards sont délaissés ; la pratique religieuse abandonnée.
Ce prêtre zélé a l’intelligence des besoins de son temps. Dès 1821, il ouvre une petite école pour accueillir les garçons.
Ce prêtre zélé a l’intelligence des besoins de son temps. Dès 1821, il ouvre une petite école pour accueillir les garçons.
Mais restent les petites filles, les malades et les pauvres !
Deux jeunes filles, Louise et Laurence Lemarchand, qui désirent être religieuses, paraissent toutes désignées à l’Abbé Fleury pour réaliser le projet dont il rêve.
C’est ainsi que s’ouvrent, en 1826, les premières classes avec Louise et Laurence Lemarchand devenues institutrices. Mais déjà, en plus de leurs élèves, elles s’occupent des malades...
Cependant Louise et Laurence portent toujours le projet de se consacrer à Dieu dans la vie religieuse. Dès la Toussaint 1827, elles revêtent un vêtement religieux ; dix mois après, elles prononcent secrètement au cours de la messe célébrée par Monsieur l’abbé Fleury, les vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance. Ainsi naît en 1828, la congrégation des Filles de Sainte Marie de la Présentation.
Deux jeunes filles, Louise et Laurence Lemarchand, qui désirent être religieuses, paraissent toutes désignées à l’Abbé Fleury pour réaliser le projet dont il rêve.
C’est ainsi que s’ouvrent, en 1826, les premières classes avec Louise et Laurence Lemarchand devenues institutrices. Mais déjà, en plus de leurs élèves, elles s’occupent des malades...
Cependant Louise et Laurence portent toujours le projet de se consacrer à Dieu dans la vie religieuse. Dès la Toussaint 1827, elles revêtent un vêtement religieux ; dix mois après, elles prononcent secrètement au cours de la messe célébrée par Monsieur l’abbé Fleury, les vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance. Ainsi naît en 1828, la congrégation des Filles de Sainte Marie de la Présentation.
En 1832, le premier couvent est bâti. C’est le début d’une longue histoire avec des étapes marquantes. L’œuvre des retraites commencée le 21 mai 1837 continuera à se développer.
La jeune congrégation connaîtra un essor rapide, dès 1837, c’est la première fondation à Plestan où sont accueillis des jeunes sourds. Bientôt les sœurs sont envoyées dans les paroisses voisines ou éloignées de Broons. Puis elles quitteront leur Bretagne natale pour d’autres régions de France
La jeune congrégation connaîtra un essor rapide, dès 1837, c’est la première fondation à Plestan où sont accueillis des jeunes sourds. Bientôt les sœurs sont envoyées dans les paroisses voisines ou éloignées de Broons. Puis elles quitteront leur Bretagne natale pour d’autres régions de France
Au début du vingtième siècle, des lois anti congréganistes interdisent aux religieuses d'enseigner. Les Filles de Sainte Marie sont mises en demeure de quitter les écoles, mais toujours reconnues « hospitalières », elles continuent de prodiguer des soins aux malades. C’est ainsi qu’à cette époque plusieurs sœurs quittent la France ; la Belgique, le Canada, les États-Unis ouvrent leurs portes aux exilées.
Merci pour ces informations,
RépondreSupprimerEn parcourant le livret militaire de mon grand père paternel, j'ai découvert qu'il avait séjourné à Broons,en novembre 1918, en convalescence de la grippe .
Betty