LETTRE J comme Journaux d’opérations militaires 14/18



J comme Journaux d’opérations militaires 14/18


 

J’ai choisi pour cette lettre J de parler des Journaux d’opérations militaires, et plus précisément d’extraits trouvés sur le  journal du 2e régiment mixte d'infanterie coloniale pendant la guerre 14/18, que j’ai pu feuilleter grâce à la mise en ligne de documents militaires par « Mémoires des Hommes ».


Ce régiment, comme je l’ai déjà dit, était celui du frère de ma Grand-Mère paternelle.


Voici donc quelques extraits pris au hasard pendant l’année 1915 – année pendant laquelle  cet Ancêtre AVERTY  était au front.


 Véritable journal de bord (comme pour les marins), ces journaux nous permettent de découvrir les journées vécues pendant cette drôle de guerre, par nos braves Soldats dont certains sont nos Ancêtres.

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"21 mai 1915 – Le Régiment reçoit le matériel de 2 nouvelles sections de mitrailleurs. Le  personnel de ces 2 sections est constitué à l’aide d’éléments prélevés dans les compagnies et « reçus antérieurement du 22è colonial."


"Ces 2 sections de mitrailleuses jointes à la 1ère section constituent à dater du 21 mai 1915, la  compagnie de mitrailleuses du Régiment"


"Arrivée de 30 mulets de bat pour la Cie de mitrailleuses et de 92 chevaux de trait (T.R)"


" 28 mai 1915 – Arrivée des 48 voitures du T.C et du T.R du Régiment"


"2 Juin 1915 – Départ du Régiment pour la zone des armées"


" 4 juin 1915 – Arrivée du Régiment au camp de Mailly"


" 5 au 12 Juin 1915 – Exercices divers – Distributions aux unités des vivres de réserve et  d’une partie des munitions – Distribution au Régiment de 2 jours de vivres au T.R."


"13  juin 1915 – Départ du Régiment pour la zone de l’avant (sud du camp de Chalons) Débarquement sur le quai de la gare de Cuperly, (cantonnement à Cuperly)."


A propos des chevaux utilisés pendant cette guerre, je vous recommande de voir le film « CHEVAL DE GUERRE » - un très beau et très émouvant film !

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"17 août 1915 – En exécution de l’ordre particulier n° 53 du 2ème CAC, la 19è brigade qui  était à la disposition de la 7ème Division d’Infanterie rejoint son corps d’armée. Le 2ème  régiment mixte qui, depuis la veille, est devenu le 52ème Régiment d’infanterie coloniale,  vient s’installer ; 1er et 2ème bataillon, au bivouac dans les bois au N de la route Suippes – Perthes vers la route au kilomètre 3.5."


"E.M CHR et 3ème bataillon au cantonnement à Suippes dans la partie NE de la ville. « Installation au bivouac et au cantonnement ".

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"26 septembre 1915 -  Le régiment reste sur ses positions, continuant à fortifier et à  aménager ses abris. Les communications téléphoniques avec l’arrière sont rétablies dès  2h30, mais coupées à nouveau vers 7heures. Vers 7 h, l’artillerie française tire court, ses obus tombent  sur nos tranchées ; tous les signaux faits pour faire allonger le tir sont vains  et comme le téléphone ne fonctionne pas, on est obligé d’envoyer une estafette à Louvin  pour prévenir l’artillerie. Ce n’est que vers 8 heures que le tir est allongé ; pas de pertes  heureusement. Toute la matinée, feux d’artillerie à artillerie, tirs variables d’intensité."


" Vers 14heures l’artillerie française dont des batteries sont venues s’installer à environ  400m en arrière de nos lignes commence un tir de préparation sur les positions allemandes  auquel tir l’artillerie ennemie répond presque immédiatement par un tir de barrage d’une  violence inouïe, arrosant plus spécialement le terrain compris entre la route de Somme Ly,  le bois 26.18 et le bois C2 ; les troupes restent terrées dans leurs abris et les pertes sont  minimes malgré l’avalanche de projectiles."


"Vers 15heures le tir de l’artillerie allemande commence à faiblir et vers 16heures le V5è  corps s'ébranle pour l’attaque. Le régiment se tient dans les tranchées, prêt à intervenir s’il  était nécessaire ; il n’a pas à le faire."


" Au cours du bombardement, le docteur  Cresgnon est blessé, dans la tranchée, d’un éclat  d’obus à la main."


" Le commandant Huart, rentrant de convalescence, arrive vers 15h30, il est presque  aussitôt blessé légèrement à la tête d’un éclat d’obus."


"Le ravitaillement en eau est assuré par les territoriaux, mais il est insuffisant, les cuisines  roulantes ne peuvent arriver que jusqu’à la barricade de  Louvin Somme Py"

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"25 décembre 1915 – A 0h5, message annonçant que le régiment devrait se préparer à faire mouvement dans la journée du 26/12/15 – Service du dimanche – préparation au départ"

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En Champagne, les poilus vérifient l'état des lignes téléphoniques dans les tranchées :

Sources - Mémoires des Hommes, [photographie de presse] / Agence Meurisse - Gallica

 

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