Comme dans toutes les familles françaises, j’ai dans mes différentes branches, des soldats de 14/18.
J’ai déjà eu l’occasion de vous parler de mes soldats 14/18
- Louis AVERTY, frère
de ma Grand-Mère Paternelle, mort pour la France dans le cadre du #challengeAZ 2014
- Clément DAVID, mon
arrière grand-père maternel, Gueule cassée de 14/18, dans le cadre du
#challenge AZ 2015
Dans la famille
DAVID, branche maternelle, Louis DAVID et Victoire MERLET, ont eu 12 enfants,
. Louis né le 9 Janvier
1870 décédé le 9 février 1870
.
Louis né le 21 Mai 1871
. Marie Bernadette
née le 3 Novembre 1873
.
Constant né le 14 Novembre 1875
. Clément
né le 23 Novembre 1877 (mon arrière Grand-Père)
. Victoire née le 28
Mars 1880
. Armand né le 28
Mars 1880 décédé le 29 juin 1880
. Alphonse
né le 3 Juillet 1881
. Elise née le 2
février 1883
. Auguste né le 28
février 1884 décédé le 10 juin 1885
. Angèle née le 28
décembre 1889
. François
né le 10 octobre 1886.
Les cinq garçons vivants ont tous faits 14/18. Heureusement pour Louis et Victoire, les cinq garçons sont revenus vivants de cette « drôle de guerre ».
Louis DAVID né le 21 mai 1871 à
la BOISSIERE DE MONTAIGU, marié à Marie BONNET, à La BOISSIERE DE MONTAIGU le
29 mai 1899.
Cultivateur, Louis a
les cheveux châtains, les yeux gris, le front rond, le nez fort, la bouche
moyenne, le menton rond, le visage ovale, il mesure 1,64 mètre.
Il est affecté au 83ème
régiment territorial d’infanterie. Il passe au 81ème le 22 Juillet
1915. Détaché dans ses foyers pour travaux agricoles le 10 septembre 1917 à
BOUFFERE. Il passe le 10 Novembre 1917 au 93ème régiment d’Infanterie.
Il est libéré définitivement
de toutes obligations militaires le 20 décembre 1918.
Constant DAVID né le 14 Novembre 1875
à la BOISSIERE DE MONTAIGU, marié à Marie BERTIN, à TREIZE SEPTIERS le 21
Octobre 1907.
Cultivateur, Louis a
les cheveux BRUNS, les yeux bruns, le front haut, le nez bombé, la bouche pincée,
le menton rond, le visage ovale, il mesure 1,61 mètre.
Appelé à l’activité
en 1896 au 2ème régiment de Hussards.
Il passe le 1er
octobre 1909 au 83ème régiment territorial d’infanterie.
Il part aux armées le
11 aout 1914.
Mis en congés
illimité de démobilisation le 7 janvier 1919.
Clément
DAVID
né le 23 novembre 1877 à la BOISSIERE DE MONTAIGU – mon arrière grand-père,
marié à Marie-Louise GREAU le 28 mai 1906.
Cultivateur, Clément a
les cheveux et sourcils bruns, les yeux bleus, le front rond,
un nez gros, une bouche moyenne, le menton carré, un visage
anguleux, et mesurait 1m 58 donc pas grand, contrairement à sa fille ma
Grand-Mère Thérèse qui était assez grande – sans doute tenait-elle de sa mère.
Il passe le 7 octobre
1914 au 88ème Régiment Territorial d’Infanterie.
Ensuite, j’apprends
qu’il est évacué des armées, qu’il a été blessé le 13 septembre 1915, et qu’il
est proposé pour une pension de retraite de 1ère classe, le 21
juillet 1916 à Montpellier pour cécité complète, pension qu’il obtiendra
suivant décret du 29 décembre 1916.
Par décret du 18
octobre 1917 cette pension sera révisée, c’est sa veuve qui en profitera, car
Clément DAVID décède le 30 avril 1917 à LA BOISSIERE DE MONTAIGU en
Vendée, son fief.
Je découvre aussi sur
son registre matricule, qu’il a été blessé à HERCHE (Somme) par éclats
d’obus à la figure, et cécité complète – Je suppose alors qu’il fait partie des
« Gueules Cassées » !
Il est cité à l’ordre
de l’armée – journal officiel du 2 novembre 1916
« A toujours
fait preuve d’un courage et d’un dévouement exemplaire, blessé très grièvement
à son poste, le 13 septembre 1915 – cécité complète »
Médaille militaire
pour prendre rang du 28 septembre 1916 – Croix de Guerre avec palme.
Clément décède le 30
avril 1917 à LA BOISSIERE DE MONTAIGU.
Alphonse DAVID né le 3 Juillet 1881
à LA BOISSIERE DE MONTAIGU.
Jardinier, Alphonse a
les cheveux châtains, les yeux roux, le front rond, le nez gros, la bouche
petite, le menton ovale, il mesure 1,62 mètre.
Il part aux armées le
7 septembre 1914.
Blessé le 25 Octobre
1914 à BEAUMONT HAMEL, évacué à l’Hôpital de Bouloire, sorti de l’hôpital le 10
janvier 1915.
Il entre au dépôt le
12 Janvier 1915. Part en renfort le 9 mars 1915.
Blessé à nouveau le
25 septembre 1915 à BEAUSEJOUR (plaie par balle à la fesse gauche et à l’articulation
du genou droit), entre à l’hôpital de GUERET. Sort de l’hôpital le 14 décembre
1915 en congé de convalescence de 2 mois.
Rentre au dépôt le 15
Février 1916.
Il est mis en congés
illimités de démobilisation le 27 février 1919.
Dégagé d’obligations
militaires, invalidité inférieure à 10 %. Commission de Réforme de Bordeaux du
31 août 1932, pour cicatrice du membre inférieure gauche, partie interne du pli
inguinal, sortie à la partie médiane de la fesse ; cicatrice opératoire
genou droit.
Dégagé d’obligations
militaires, invalidité inférieure à 10 % par la Commission de Réforme de
Bordeaux du 6 janvier 1933 pour cicatrice racine de la cuisse gauche et
cicatrice jambe droite.
Pension temporaire de
10 % concédée le 8 avril 1938 valable du 25 mars 1937 au 27 mars 1939.
François
DAVID
né le 10 octobre 1886 à la BOISSIERE DE MONTAIGU.
Ouvrier dans une
fabrique de glycérine, François a les cheveux châtains, les yeux bleus, le
front découvert, le nez long, le visage ovale, sa taille est de 1,59 mètre.
Exempté en 1907 pour
bronchite spécifique.
Appelé à l’activité,
il est affecté au 6ème régiment du Génie, il part au front le 3 août
1915.
Évacué blessé par
plaie à la jambe droite, par un éclat de bombe, à TROYON (Meuse) le 11 Janvier
1916.
Il rentre au dépôt le
19 septembre 1916.
Il passe au 2ème
régiment du génie le 16 décembre 1916.
Part à l’armée d’Orient
à SALONIQUE le 3 Janvier 1917.
Étant en traitement et venant de l’hôpital de Saint Nicolas du Port en Meurthe et Moselle, entrée à l’hôpital Centre Neuro psychiatrique le 2 juillet 1916, sort le 16 juillet 1916, part en permission de 7 jours à titre de convalescence.
Étant en traitement et venant de l’hôpital de Saint Nicolas du Port en Meurthe et Moselle, entrée à l’hôpital Centre Neuro psychiatrique le 2 juillet 1916, sort le 16 juillet 1916, part en permission de 7 jours à titre de convalescence.
Il entre le 13 août à
l’hôpital mixte de Niort, sort le 8
septembre 1916 et est évacué sur l’hôpital dépôt de convalescents n° 46 à Niort,
entré audit hôpital le 8 septembre 1916, sort le 11 septembre 1916 avec un
congé de convalescence de 8 jours à compte du 1& septembre 1916 inclus.
Évacué pour maladie
le 12 février 1918. Rentré de l’hôpital 22/4 le 15 janvier 1919.
Sur les 5 garçons de Louis DAVID et Victoire MERLET, seuls 2 rentreront indemnes de 14/18. Mon arrière grand-père décédera en 1917, mais tous, blessés ou pas, garderont à jamais dans leurs têtes et dans leurs corps, les cicatrices indélébiles de cette « drôle de guerre »
Sources ; photos
personnelles et familiales.
Archives Vendée
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