S
comme Symboles bretons
Toute
nation, et toute nationalité possède différents liens de cohésion ; la
terre, l’histoire, la religion, la culture, les intérêts économiques… Mais la
plus importante des traditions qui soudent un peuple, c’est l’attachement aux
Symboles.
L’HERMINE
D'après la légende, un jour d'hiver où la duchesse Anne de Bretagne se promenait à cheval, elle assista à la traque d'une hermine par des chasseurs.
L'animal à la fourrure blanche se retrouva acculé à une mare boueuse, et l'hermine préféra faire face aux chasseurs et à la mort, plutôt que de salir et de souiller son noble pelage blanc.
La Duchesse Anne obtient alors la grâce de l'her mine et ainsi naquit l’emblème et la devise de la Bretagne ; "Plutôt la mort que la souillure".
L'hermine est un petit mammifère carnassier de la famille des mustélidés voisin de la belette et du putois. Sa peau, couverte d'un poil très fin, dont le pelage hivernal est d'un blanc pur (seule l'extrémité de la queue est noire) a toujours constitué une fourrure très recherchée. La fourrure d'hermine, stylisée sur le blason breton, est obtenue en cousant côte à côté plusieurs peaux blanches d'hermines. La blancheur de cette fourrure était rehaussée par les pelletiers, en fixant au milieu de chaque peau la petite queue noire de l'animal, soit par trois points de fil noir, soit à l'aide d'une barrette de fixation horizontale, soit par trois épingles dont les têtes étaient posées en trèfle. C'est la stylisation progressive de cette fourrure qui donne ces petites croix noires posées en quinconce sur une surface blanche, chaque croix représentant l'extrémité d'une queue d'hermine noire et sa fixation, sur les peaux blanches.
L'hermine est un petit mammifère carnassier de la famille des mustélidés voisin de la belette et du putois. Sa peau, couverte d'un poil très fin, dont le pelage hivernal est d'un blanc pur (seule l'extrémité de la queue est noire) a toujours constitué une fourrure très recherchée. La fourrure d'hermine, stylisée sur le blason breton, est obtenue en cousant côte à côté plusieurs peaux blanches d'hermines. La blancheur de cette fourrure était rehaussée par les pelletiers, en fixant au milieu de chaque peau la petite queue noire de l'animal, soit par trois points de fil noir, soit à l'aide d'une barrette de fixation horizontale, soit par trois épingles dont les têtes étaient posées en trèfle. C'est la stylisation progressive de cette fourrure qui donne ces petites croix noires posées en quinconce sur une surface blanche, chaque croix représentant l'extrémité d'une queue d'hermine noire et sa fixation, sur les peaux blanches.
Le triskèle, également orthographié triskell
ou triskel ou appelé aussi triquètre ou triscèle (du grec τρισκελης, « triskélès » qui signifie à
« trois jambes ») est un symbole représentant trois jambes humaines,
ou aussi trois spirales entrecroisées ou tout autre symbole avec trois
protubérances évoquant une symétrie de groupe cyclique.
Bien
qu'il soit apparu dans diverses cultures et à différentes périodes, il est
considéré comme une caractéristique importante de l'art celtique à l'époque de
la Tène (second âge du fer, Vème, IIème siècle av. J.-C.).
On peut
trouver ce symbole au tombeau néolithique de Newgrange daté de 3 200 avant
notre ère,
sur le site de Brú na Bóinne, en Irlande. Sous forme de gravure, il est présent
à plusieurs endroits notamment sur une grande pierre à l'entrée. Ce symbole
aurait néanmoins été sculpté 2 500 ans avant que les celtes soient
présents en Irlande. Le triskèle a été également repris et intégré à
l'architecture de nombreuses abbayes, couvents et églises. Souvent groupé par
deux, avec des rotations inversées et surmonté par un biskèle, ou en un
groupement de 3 triskèles.
SAINT YVES (fête de la Bretagne)
Yves Hélory de Kermartin (ou Yves de Tréguier, ou saint
Yves dans la tradition catholique), est un prêtre et official du diocèse de
Tréguier, sous le règne de Jean Ier de Bretagne . Il consacra sa vie à la
justice et aux pauvres, aussi fut-il canonisé le 19 mai 1347 par le pape
Clément VI. On le fête le 19 mai.
Saint Yves est l’un des
saints les plus populaires de Bretagne. C’est le redresseur de torts et la
consolation des pauvres. Fils d’un gentilhomme, Yves Hélori est né à
Minihy-Tréguier en 1253. Magistrat et avocat, il a acquis une popularité inouïe
par son esprit de justice et de conciliation. Un jour, un bourgeois assigne
devant lui un mendiant qui, chaque jour, vient devant le soupirail de sa
cuisine humer le fumet des plats. Yves saisit une pièce de monnaie, la fait
sonner et renvoie le plaignant en disant : « Le son paie l’odeur. » Cet «
avocat des pauvres » s’éteignit en 1303. En tant que patron des avocats et des
gens de loi, son culte s’est étendu à toute l’Europe et jusqu’en Amérique. Cela
explique que des délégations d’avocats étrangers se joignent à la foule des
pèlerins qui, à Tréguier, assistent au « pardon des pauvres ».
On le représente
généralement avec une bourse dans une main, pour signifier tout l'argent qu'il
a donné aux pauvres dans sa vie, et un parchemin dans l'autre, qui rappelle sa
charge de juge ecclésiastique. Il est également souvent figuré entre un homme
riche et un homme pauvre.
Saint Yves est le saint
patron de toutes les professions de justice et de droit, notamment celle
d’avocat.
Le 19 mai est
l'occasion d'un grand pardon à Tréguier, mais aussi dans toute la Bretagne et
partout où des Bretons sont installés, sous le nom de Gouel Erwan
(litt.: "fête de Yves"). Le pardon est souvent encadré de
festivités profanes qui peuvent durer plus d'une journée. En 2011, la Région
Bretagne les reprend officiellement sous le nom de « Fête de la
Bretagne ».
Littéralement « Croix noire » en breton, est l'un des drapeaux
utilisés par les Bretons depuis le Moyen Âge. Avec les bannières ducales, c'est
un des plus anciens drapeaux bretons connus.
Le
Kroaz du était arboré par les navires bretons qui sillonnaient les mers.
Les différents portulans le figurant l'associent à des mouchetures d'hermine,
symbole des ducs de Bretagne. Après 1532 des variantes de ce pavillon sont
encore utilisées par la marine, en particulier par l'Amirauté de Bretagne. Il
est modifié et on voit apparaître un filet noir (resarclé). L'Amirauté est
abolie par Richelieu en 1626, puis rétablie par Louis XIV, puis abolie de
nouveau à la Révolution française en 1789.
Relancé
dans la fin des années 1980, on le voit utilisé dans le milieu maritime par le
biais des fédérations pour la culture maritime et des associations regroupant
les voiliers traditionnels.
Sa
renaissance ne se limite pas au domaine maritime mais s'étend aussi au domaine
terrestre, notamment avec les bagadoù qui se dotent de ce drapeau ou de
variantes basées sur le Kroaz du. Le club de football du Stade rennais
arbore d'ailleurs un maillot reprenant le motif du Kroaz du lors de la
saison 2012-2013.LE GWEN A DU
Littéralement
« Blanc et Noir » en breton, est de facto le drapeau et le pavillon
actuel de la région Bretagne et de la province historique de Bretagne. En
breton le drapeau est appelé Gwenn ha Du
(également orthographié Gwenn-ha-Du) et Blanc
e Neirr en gallo, c'est-à-dire « Blanc et Noir ».
Il
se compose de neuf bandes horizontales noires et blanches d’égales largeurs,
disposées alternativement et d’un canton supérieur (côté mât) de couleur
blanche parsemé d'une multitude de mouchetures d'hermine. Le nombre de
mouchetures et leur forme ne sont pas fixés, la version la plus répandue
comprend onze mouchetures arrangées selon trois rangées horizontales. Le
rapport entre la hauteur et la largeur du drapeau est de 2:3.
Le
premier Gwenn ha Du est créé entre 1923 et
1925 par Morvan Marchal, architecte et militant dans le mouvement breton. Avant
1939, il est utilisé par des cercles culturels et politiques bretons. Pendant
la Seconde Guerre mondiale, il est arboré à la fois par des résistants tel que
le Groupe Liberté que par une partie des nationalistes collaborant avec
l'occupant allemand. Après-guerre, il est considéré comme un drapeau séditieux
par les autorités françaises. L'émergence du troisième Emsav dans les années
1970 entraîne la popularisation du drapeau, d'abord dans les cercles culturels
bretons, puis dans l'ensemble de la société bretonne. Largement utilisé depuis,
par la population comme par les administrations locales, il est aujourd’hui le
principal symbole de la Bretagne.
Le
Gwenn ha Du est le drapeau moderne de la
Bretagne. L'histoire vexillologique de la Bretagne est riche et de nombreux drapeaux,
bannières et pavillons ont existé pour représenter les ducs, leurs flottes et
armées, les ports, les régiments bretons ainsi que les villes et pays
historiques bretons. Quelques-uns sont parfois encore utilisés.
La symbolique du drapeau breton :
Par sa forme et ses couleurs, le Gwenn ha du
est d'une conception simple s’expliquant de la manière suivante :
Les mouchetures d'hermine représentent la Bretagne
ducale. Elles sont au nombre de onze. Une version ancienne préconisait qu'elles
soient innombrables (ou dit à tort héraldiquement exact). Cette dernière
solution est à éviter. En effet, en héraldique bretonne les mouchetures d'hermine
ne sont jamais coupées. Aujourd'hui les drapeaux produits en Bretagne
comportent systématiquement onze mouchetures d'hermine. A priori sans
signification, ce nombre se retrouve toutefois sur de nombreuses illustrations
anciennes montrant des drapeaux à 11 mouchetures d'hermine.
Les neuf bandes égales représentent les 9 Provinces
historiques de Bretagne.
Les 4 blanches représentent ceux de Basse-Bretagne :
Cornouaille, Léon, Trégor et Vannetais. Les 5 noires ceux de
Haute-Bretagne : Pays Nantais, Pays Rennais, Pays de Saint-Brieuc, Pays de
Saint-Malo et Pays de Dol.
BZH
Les lettres BZH, (voir Breizh
dans l'orthographe du breton) apparaissent comme abréviation pour Bretagne
pour la première fois en 1967 comme macaron de véhicules automobiles.
Ce signe distinctif, comme tous ceux portant
confusion avec un signe officiel, a été interdit plusieurs fois par arrêté,
avant d'être complètement banalisé de nos jours.
Début 2013 la Bretagne a obtenu la création
d'une extension Internet ".bzh".
BRO GOZH MA ZADOU
Le
Bro gozh ma zadoù (Vieux pays de
mes pères) est un chant en langue bretonne. Bien que ne disposant d'aucun
statut officiel, il est souvent présenté comme l'hymne de la Bretagne parfois
comme l'hymne national de la Bretagne.
Cette
œuvre reprend l'air de l'hymne national du pays de Galles, Hen Wlad Fy Nhadau (Vieille terre de
mes pères). On trouve un équivalent en cornique, la langue celtique
apparentée au Breton parlée dans les Cornouailles anglaises, sous le titre Bro Goth agan Tasow (Vieille terre de nos pères),
qui reprend aussi l'air de l'hymne gallois. En breton, les paroles sont celles
de l'adaptation qu'en a faite François Jaffrennou en 1898 et qui se sont
imposées dans l'usage.
Pour écouter le Bro gozh ma zadou cliquer ICI
Paroles en
français (Komzioù e galleg)
Pour écouter le Bro gozh ma zadou cliquer ICI
Paroles
en Breton
Ni,
Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro!
Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-do.
Dispont kreiz ar brezel, hon tadoù ken mad,
A skuilhas eviti o gwad.
Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-do.
Dispont kreiz ar brezel, hon tadoù ken mad,
A skuilhas eviti o gwad.
Refrain
O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro.
Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro.
Ra vezo digabestr ma Bro !
Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed,
N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed,
Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer,
Enne kousk meur a Vreizhad taer !
Refrain
Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv;
N'eus pobl ken kaloneg a zindan an neñv,
Gwerz trist, son dudius a ziwan eno,
O! pegen kaer ec'h out, ma Bro!
Refrain
Mar d'eo bet trec'het Breizh er brezelioù braz,
He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh,
He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz,
Dihunet out bremañ, ma Breizh !
O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro.
Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro.
Ra vezo digabestr ma Bro !
Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed,
N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed,
Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer,
Enne kousk meur a Vreizhad taer !
Refrain
Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv;
N'eus pobl ken kaloneg a zindan an neñv,
Gwerz trist, son dudius a ziwan eno,
O! pegen kaer ec'h out, ma Bro!
Refrain
Mar d'eo bet trec'het Breizh er brezelioù braz,
He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh,
He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz,
Dihunet out bremañ, ma Breizh !
Nous Bretons de coeur,
nous aimons notre vrai pays!
L'Arvor est renommée à travers le monde.
Sans peur au coeur de la guerre, nos ancêtres si bons
Versèrent leur sang pour elle.
Refrain
O Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays
Tant que la mer sera comme un mur autour d'elle.
Sois libre, mon pays!
Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes,
Il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant;
Chaque montagne, chaque vallée est chère dans mon cœur.
En eux dorment plus d'un Breton héroïque!
Refrain
Les Bretons sont des gens durs et forts;
Aucun peuple sous les cieux n'est aussi ardent;
Complainte triste ou chant plaisant s'éclosent en eux.
O! Combien tu es belle, ma patrie!
Refrain
Si autrefois Bretagne, tu as fléchi durant les guerres,
Ta langue est restée vivante à jamais,
Son cœur ardent tressaille encore pour elle.
Tu es réveillée maintenant ma Bretagne!
L'Arvor est renommée à travers le monde.
Sans peur au coeur de la guerre, nos ancêtres si bons
Versèrent leur sang pour elle.
Refrain
O Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays
Tant que la mer sera comme un mur autour d'elle.
Sois libre, mon pays!
Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes,
Il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant;
Chaque montagne, chaque vallée est chère dans mon cœur.
En eux dorment plus d'un Breton héroïque!
Refrain
Les Bretons sont des gens durs et forts;
Aucun peuple sous les cieux n'est aussi ardent;
Complainte triste ou chant plaisant s'éclosent en eux.
O! Combien tu es belle, ma patrie!
Refrain
Si autrefois Bretagne, tu as fléchi durant les guerres,
Ta langue est restée vivante à jamais,
Son cœur ardent tressaille encore pour elle.
Tu es réveillée maintenant ma Bretagne!
Sources - Wikipédia - You Tube (BRO GOZH MA ZADOU interprété, sous la direction de Bernard Casteret, par l'amicale des anciens du BAGAD DE LANN BIHOUE - Préface extrait de « Les drapeaux bretons » de Philippe Rault Editions Coop
Breizh..
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