W
comme P’edron War Bont an Naoned
La
chanson bretonne est l'expression orale de la Bretagne, qui est à
rattacher aux composantes territoriale, linguistique, musicale et culturelle.
Quatre types de chants semblent se dessiner : la gwerz, la sône,
le kantig et le kan da goroll en Basse-Bretagne, respectivement
la complainte, la chanson, le cantique et le chant à danser en Haute-Bretagne.
L'évolution
des pratiques musicales est surtout liée à l'histoire de la Bretagne et aux
influences culturelles internes et externes. Le répertoire s'est construit en langue
bretonne mais aussi en gallo et en français. La Bretagne est marquée par la
division linguistique en Basse-Bretagne (zone d'expression en breton) et Haute-Bretagne
(zone d'expression en gallo) et aussi par des différences entre des
territoires, appelés pays de Bretagne, qui se dessinent en interne.
Dans la
société traditionnelle bretonne, du berceau à la tombe, du Nouvel an à Noël, du
matin au soir, en chaque saison, à chaque événement, femmes, hommes, vieillards
et enfants chantent. Le chant peut avoir un lien avec le travail (métiers sur
terre comme sur mer), être un moyen d'information dans le cas des gwerziou,
de dénonciation par la satire ou d'éducation souvent au moyen de comptines. Les
chansons permettent aussi de partager des sentiments, envers une personne ou un
endroit. La transmission orale par les passeurs de mémoire est ensuite soutenue
par la publication de feuilles volantes ou d'ouvrages, notamment le Barzaz
Breiz en 1839, et le travail de collecte. Depuis, des associations telles
que Dastum se chargent de cette mission de transmission.
Pour la lettre W, j’ai
trouvé une chanson « P’edon war bont an Naoned ». Il s’agit, pour les
initiés de danses bretonnes, d’un rond de Landéda.
Cette danse est originaire comme son nom l’indique de Landéda dans le Bas Léon.
Elle se décompose en
deux parties : la ronde et la figure.
Les danseurs effectuent
le pas du laridé à six temps mais effectuent une série de 4 sauts croisés vers
la gauche lors du refrain. Les danseurs se tiennent par la main et balancent
les bras.
Dans certaines
variantes locales la série de sauts croisés se limite à deux sauts.
Paroles
P'edon war bont an Naoned ge
maluron lure (bis)
An deiz all o kanañ maluron lurette An deiz all o kanañ maluron lure Me welas ur plac'h yaouank ge maluron lure (bis) 'Hed ar stêr o ouelañ maluron lurette 'Hed ar stêr o ouelañ maluron lure Ha me c'houlenn diganti Na perak e ouele Va gwalenn aour, emezi, Er mor a zo kouezhet Petra 'rofec'h-c'hwi din-me Me 'yelo d'he zapañ Hanter-kant skoed, emezi, 'Roin deoc'h a galon vat 'Vit ar gentañ ploñjadenn Netra n'en deus gwelet 'Vit an eilvet ploñjadenn Ar walenn zo touchet 'Vit an drede ploñjadenn Ar paotr a zo beuzet E dad a oa er prenestr A ziroll da ouelañ Tri mab am-eus me ganet O zri ez int beuzet E bered sakr an Dreinded O-zri e vint beziet |
Quand j'étais sur le pont de Nantes
L'autre jour à chanter L'autre jour à chanter Je vis une jeune fille Qui pleurait le long de la rivière Qui pleurait le long de la rivière Et je lui demande Pourquoi elle pleurait "Mon anneau d'or, dit-elle, Dans la mer est tombé - Que me donneriez-vous ? J'irai vous le chercher - Cinquante écus, dit-elle, Je vous donnerais de bon coeur" Au premier plongeon Il n'a rien vu Au deuxième plongeon L'anneau est touché Au troisième plongeon Le garçon s'est noyé Son père qui était à la fenêtre Se met à pleurer "J'ai eu trois fils Les trois se sont noyés Dans le cimetière saint de la Trinité Les trois seront enterrés" |
Sources
Wikipédia – discographie personnelle – You tube.
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